En Italie, autorités locales et nationales ont signé un protocole pour limiter la circulation automobile dans la zone de Sella, haut-lieu touristique des Dolomites, dès 2024.
Traduction Deepl.com d’une partie de l’article dans la Gazetta (Zona a traffico limitato sulle Dolomiti | Gazzetta.it).
«Grâce à l’instrument de la zone à faible émission, il sera possible d’activer les cinq principales actions envisagées dans le plan de mobilité durable: la régulation du trafic avec un système numérique et innovant; la création et la numérisation des zones de stationnement d’échange ; le renforcement des transports publics locaux; l’encouragement de la mobilité active et l’intégration de la mobilité par câble; l’amélioration de la qualité de vie et de l’expérience touristique.»
«Con lo strumento della Low Emission Zone sarà possibile attivare le cinque principali azioni previste dal Piano di Mobilità Sostenibile: la regolamentazione del traffico con un sistema digitale e innovativo; la creazione e digitalizzazione di aree di parcheggio di interscambio; il rafforzamento del trasporto pubblico locale; l’incentivazione della mobilità attiva e integrazione della mobilità a fune; il miglioramento della qualità della vita e dell’esperienza turistica.»
La concurrence se fait rude pour attirer les touristes, dont les cyclistes, qui recherchent aussi des endroits plus calmes, libérés du trafic automobile. En Frances, de nombreux cols sont régulièrement fermés à la circulation motorisée, l’Italie s’y prépare.
Chez nous, le succès des journées Ride The Alps démontre le potentiel touristique lié au vélo, notamment de route, et l’on pourrait aller bien au-delà de ces initiatives privées. Certaines routes, comme le Sanetsch, le col du Lein, la Croix de Coeur, pour n’en citer que quelques-unes, pourraient facilement être mises sous un régime plus réglementé (accès autorisés aux bordiers et selon certains horaires, avant 7h et après 19h, par exemple, comme cela se fait en France) avec des navettes.
« Tout le monde paie pour les routes. » Merci de vous en souvenir.
Malheureusement, la plupart de nos politiciens et politiciennes ont déjà montré qu’ils étaient plutôt frileux, pour ne pas dire obtus, sur le sujet et qu’il n’y a selon eux guère de salut hors de la bagnole. Pour un député PLR, il n’est ainsi pas question de «privilégier une minorité» au détriment d’une «grande majorité. Les routes appartiennent à tout le monde et tout le monde paie pour les routes.»
Un dernier point sur lequel je ne peux que le rejoindre, mais dont il serait bon de se souvenir le reste du temps aussi. Notamment lorsqu’il s’agit de créer des infrastructures de qualité destinées aux personnes à vélo, qui jusqu’à présent n’ont fait que payer pour un réseau inexistant.