Comme d’ autres personnalités politiques dont l’engagement a déjà été évoqué sur ce site, le conseiller national Emmanuel Amoos soutient l’initiative vélo et estime qu’il « est grand temps de changer de paradigme. Pour les citadins, le vélo représente une véritable alternative. Circuler à vélo est nettement plus intéressant lorsqu’on habite et qu’on travaille en plaine. D’ailleurs, on voit de plus en plus de gens sur un vélo, preuve que cette initiative ne vient pas de nulle part. »
Les Valaisannes et Valaisans sont prêts à faire le saut
« Je suis convaincu que les Valaisan·ne·s sont prêt·e·s à faire le saut, à condition qu’on les y aide. Comment? En adaptant les infrastructures. Prendre son vélo reste trop dangereux. Les piétons et les automobilistes profiteront aussi des investissements consentis. Si les mentalités n’évoluent pas, il faudra encore investir dans les infrastructures, alors même que la majorité d’entre elles sont déjà faites pour les voitures. Quel est la suite? Tripler, quadrupler les autoroutes? Je ne veux pas d’un avenir où nos villes soient saturées de voitures. Le vélo peut contribuer à désengorger les routes. »
« J’attends du Canton qu’il s’engage en faveur du vélo. Les objectifs politiques doivent se concrétiser en actions. Et pensons de manière plus globale: combiner vélo et transports publics. Quand j’étais étudiant au cycle d’orientation de Sierre, je descendais tous les jours à vélo de Venthône, et remontais en funiculaire. Ça fonctionne! »
Ne pas opposer les habitants des plaines et des montagnes
En revanche, et j’y tiens, il ne faut pas braquer ceux qui ne peuvent pas faire autrement que de prendre leur voiture. Cette initiative doit exercer une pression, mais ne doit pas opposer les habitants des plaines et des montagnes. Il y a des réalités topographiques que l’on ne peut pas changer.
Pour soutenir l’initiative et récolter des signatures: ini-velo-vs.ch