Lorsque nos autorités ferment des routes à la circulation, elles font bien attention à mettre en place des déviations lisibles. Enfin, surtout quand il s’agit des routes pour les autos.
Ainsi, à la rue des Ronquos à Sion (photo ci-dessus), il est assez difficile de se perdre. Chaque destination possible à la rue (en chantier) de l’Industrie est dûment mentionnée et c’est tant mieux.
Sur la route cantonale à la sortie de la ville, ce sont uniquement les cyclistes qui sont priés de passer ailleurs. Ils ont donc droit à un panneau orange qui les invite à prendre à gauche et… c’est tout. Plus loin, rien.
C’est vrai quoi, le cycliste est un touriste (raison de plus pour bien baliser les itinéraires) qui a tout le temps de chercher sa route (non, il circule souvent à vélo car c’est plus rapide en ville). Et il n’a qu’à se débrouiller pour trouver son chemin par le nord de la ville et pas mal de dénivelé aussi.
Tout ceci peut bien sûr paraître anecdotique, mais cet exemple parmi d’autres témoigne bien du souci des personnes se déplaçant à vélo: nul. Alors avant de lancer des concours d’idées pour inviter les gens à abandonner leur voiture on pourrait peut-être soigner ceux qui l’ont déjà fait. Et d’autres suivront, c’est certain.
Et puisque nous parlons balisage, je n’ai jamais compris pourquoi la signalisation destinée aux cyclistes devait être si petite. Ces derniers auraient-ils de meilleurs yeux que les automobilistes (qui ont souvent des problèmes dans ce domaine semble-t-il, ceci expliquant cela)? Et pourquoi les destinations sont-elles si souvent absentes des panneaux cyclables? Car cela me fait une belle jambe de savoir que je suis sur une voie cyclable, sans savoir où je vais.
Un peu comme si l’on enlevait les 3/4 des panneaux sur les routes et autoroutes… Vous saurez que vous êtes sur une route secondaire, principale ou une autoroute, mais sans savoir où elle mène. Un peu comme ça…
C’est aussi ça le quotidien des cyclistes. Avec ou sans déviation.