Ni meilleurs, ni pires, bien au contraire

Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un motorisé qui m’a bien énervé ce soir, entre l’hôpital et la ville de Sion. Mais bien un cycliste. Sans éclairage ni à l’avant, ni à l’arrière, sans catadioptre, au téléphone, adepte du slalom entre autos et de coupes sur le trottoir à 30 km/h. Bref, tout ce que l’on nous reproche à longueur d’année, une caricature vivante de « oui mais les cyclistes vous faites n’importe quoi« .

Tout cela à Sion. Une ville évidemment très perfectible s’agissant des infrastructures cyclables et du comportement des motorisés, mais où l’on peut encore franchement bien circuler, même vite, en respectant les règles et les usagers plus vulnérables.

Alors, pour être actif depuis assez longtemps dans la «défense» des cyclistes, j’ose juste espérer, cher collègue à la tunique orange et au vélo gris, que vous n’êtes qu’une exception parmi la masse de cyclistes plus respectueux. Et si j’ai écrit «énervé» au début de ce billet, je crois que je suis plutôt un peu découragé.

Ni meilleurs, ni pires, bien au contraire. Et c’est bien dommage.