Certains cyclistes, notamment en ville, se contrefichent des règles de la circulation, ils squattent les trottoirs, ne respectent pas les priorités, traversent les croisements alors que le feu est au rouge ou se déplacent sans éclairage la nuit. De plus, on observe fréquemment des cyclistes s’engager sur une route prioritaire sans faire attention à la circulation dominante sure cette même artère.
C’est ainsi que Touring le « Magazine de la mobilité » du Touring club suisse (TCS) introduit son article consacré à une cycliste accidentés suite à un refus de priorité de sa part. Comprenez, les cyclistes roulent n’importe comment et c’est bien fait pour leur gueule s’ils ont des accidents. Rien de surprenant de la part d’un magazine d’un club d’automobilistes.
Quelques pages plus loin pourtant, on évoque un autre accident, histoire de vanter les avantages d’Assista, l’assurance du TCS. Un cycliste percuté par l’arrière (je suppose, vu qu’il a été « projeté vers l’avant » sans autre précision) par un automobiliste sur une route cantonale, grièvement blessé et dont le vélo a subi « un dommage total ». S’ensuit un article soulignant l’intervention « prompte et très professionnelle » de l’assurance maison.
Le rédacteur a dû manquer de place pour relever que « certains automobilistes, en ville et ailleurs, se contrefichent des règles de la circulation, lorsqu’ils les connaissent, brûlent la priorité dans les ronds-points, se contrefichent des bandes cyclables, roulent alcoolisés, trop vite et en consultant leur smartphone. De plus, on observe fréquemment des automobilistes s’engager sur une route prioritaire en se fichant bien de la circulation dominante sur cette même artère pour peu qu’il s’agisse d’un cycliste« .
Automobilistes pires que les cyclistes
Selon le rapport « Sinus » du BPA, que le TCS aime bien citer lorsque cela l’arrange, s’agissant des cyclistes blessés, « l’examen des collisions graves indique que les conducteurs de voitures de tourisme y figurent un peu plus souvent comme responsables principaux que les cyclistes (48 contre 42%) ». Ce rapport passe même à 49 contre 33% pour les vélos électriques, souvent décriés. On comprend donc que les cyclistes se blessent souvent tout seuls, mais plus souvent encore par la faute des automobilistes. Et s’ils roulent souvent n’importe comment, les automobilistes sont encore pires. Mais ça, ce n’est pas Touring qui vous le dira…
Marrant de voir,des années après,le retournement de veste vu le succès des E-bike.
Vas y que je te propose accessoires et assurances vélo ou E-bike TCS.
Rien contre eux mais vais pas payer, en plus, une carte de membre.
Zürich me propose pareil autant pour ma VW(Volkswagen Assurance Chez eux) que pour un E Bike