Samedi dernier, 21 mars 2015, j’ai pu profiter du bike test de Johann Tschopp Cycles pour rouler avec le Rocky Mountain Thunderbolt, une magnifique machine à tout faire, équipé du nouveau groupe XTR Di2 électrique.
Je ne vais pas vous détailler ici le fonctionnement, irréprochable le temps de l’essai, de ce Di2. D’autres sites et magazines bien plus spécialisés l’ont fait avant moi. Brièvement tout de même : en mode « automatique », on peut laisser tomber les manettes de gauche, le système gère les changements de plateau, et plutôt bien. Surtout que tout est paramétrable, via une application PC (Mac users, passez votre chemin). Les commandes de mon vélo test étaient inversées, avec le plus gros levier qui faisait descendre la chance sur les pignons. Il est évidemment possible de modifier ce comportement, mais pour le coup mes passages de vitesses n’étaient pas des plus intuitifs.
Comme on parle de Shimano, je n’ai aucune crainte quant au fonctionnement du système, les Nippons n’étant pas connus pour mettre sur le marché un système inabouti. Reste qu’avec tous ces leviers (shifters pour les vitesses, blocage de fourche et amortisseur, commande de tige de selle télescopique…), le cintre est aujourd’hui bien occupé. Sauf si vous utilisez une poignée tournante comme le Grip Shift de Sram (une des très bonnes choses de la marque, d’autres l’étant moins à mon goût), qui ont pour avantage parmi d’autres d’épurer votre guidon.
Une évolution logique?
Et là, je me dis que l’évolution logique (en fait j’adorerais ça) du XTR Di2 est dans la poignée tournante. Enfin, tournante, un tout petit peu. Un cran en avant pour « descendre » les pignons et mettre plus gros, un cran en arrière pour remonter les pignons et tirer plus léger. Et en gardant la position, en avant ou en arrière, on pourrait facilement monter ou descendre plusieurs vitesses à la fois, comme c’est déjà le cas en conservant le levier XTR Di2 actuel enfoncé.
Peut-être un jour, je pourrais dire « j’en ai rêvé, Shimano l’a fait… »