Pneus, roues, accessoires: tops et flops de 2014

Certains jours, tout va bien, tout fonctionne et notre équipement se fait oublier… Le top. D’autres fois, les problèmes s’accumulent avant mêm le départ. Ou alors un élément nous lâche en rase campagne. Le flop. Retour sur ces « tops » et « flops » de mon équipement en 2014.
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Les tops

Poignées ESI


Je les ai depuis août 2013 et ces poignées en silicone sont parmi les meilleures que j’ai pu avoir en main sur mes vélos. Le seul bémol reste le montage très fastidieux sur un cintre carbone, malgré les astuces les plus variées. Sur l’alu, pas de souci, ça glisse bien.
Les poignées ESI existent en plusieurs couleurs et en deux épaisseurs. Toutes bénéficient d’une forme qui permettent d’avoir une épaisseur supérieure de matière dans la paume de la main, pour un amorti optimal des chocs.

Shimano XTR

Pas de photo, pas de dessin non plus, mais ce groupe, en service depuis 3 saisons sur mon Thömus Lightrider, le « vélo de la TransV 2014 » ne souffre d’aucune critique dans sa version double plateau. Les freins sont aussi parmi ce qui se fait de mieux, pour ne pas dire simplement qu’il n’y a pas grand-chose qui fonctionne aussi bien et de manière aussi fiable. En anglais je dirais « reliable » et c’est bien ce que je demande à mes freins.

Poignées Sram Grip Shift

Sortie en VTT avec le BMC TE29 sur le coteau de Fully.

Autant SRAM peut me décevoir avec certains produits, autant j’en adore d’autres, comme les poignées tournantes Grip Shift, dont j’ai été un utilisateur des premières versions dans les années 1990. Certains détails me fâchent un peu, mais comme ESI apporte la solution, tout va bien dans le meilleur des mondes…

Pneu Schwalbe Hans Dampf

Mon meilleur ami, comme je le dis souvent. C’était surtout mon pneu avant et arrière lors de la Transvésubienne 2014.

Pneu Schwalbe Rocket Ron

Un bon profil, accrocheur et roulant à la fois, un beau volume, très solide (dans la version snakeskin aux flancs renforcés). Un de mes premiers choix pour le terrain mixte, sans jamais être extrême, comme sur le Grand Raid, par exemple, où je l’ai utilisé en 2013 et 2014.

Pneu Continental Mud King

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On reste chez les Allemands, avec une enveloppe dont le nom explique bien le programme. Dans la boue et le terrain très gras, difficile de faire mieux, comme j’ai pu l’expérimenter l’été dernier à Torgon.

Pneu Onza Canis

Mountain bike à Randonne avec le Bergamont  Bergamont MGN

Une marque désormais suisse pour un pneumatique qui offre un beau volume, un profil roulant et accrocheur, une gomme ni trop dure, ni trop tendre, solide malgré les apparences, le Canis est une valeur sûre « toutes saisons » sur mon semi-rigide.

Sac à dos Osprey

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Volume idéal pour une grosse virée d’un jour, voire deux, confortable, bourrée de petits détails bien pensés, ce Raptor est ma référence parmi les quelques sacs à dos de la maisonnée.

Marsh Guard

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Le mini garde-boue qui se fait oublier. Poids ridicule et efficacité maximale pour éviter les projections au visage (ailleurs on s’en fiche, non). Trps fréquent sur les vélos typés « all-mountain », je l’ai également monté sur le vélo de XC avant une course bien boueuse. Et il est resté…

La selle Pro Aerofuel

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Forme et look bizarres, mais confort et efficacité sont au rendez-vous. Montée pour un test, elle est aussi restée à demeure sur mon BMC de route.

Le groupe Sram XX1

Le Sram XX1 a été une vraie découverte, agréable qui plus est, lors de la Swiss Epic.  Aucun déraillement ni autre souci. Cette transmission m’a réconcilié avec Sram.

Les flops

Les roues Reynolds carbone

Mon vélo de cross-country, un Bergamont MGN, est arrivé avec de très belles roues Reynolds dotées de jantes en carbone. Malheureusement inutilisables en raison d’une taille apparemment un poil trop grande… Impossible de démonter les pneus d’origine sans les découper, et la tringle avec, ce qui est loin d’être facile et assez peu pratique en cas de crevaison dans le terrain.

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Les jantes ont été remplacées (sous garantie, mais sans explication), avec un bon mois de délai entre les premiers emails sans réponse et le retour des roues. Ce qui m’a empêché de les utiliser sur quelques courses, dont le Grand Raid, où j’ai dû ressortir mes vieilles Crossmax, dont la roue libre récalcitrante m’a valu bien des déraillements intempestifs, un dérailleur Sram XX explosé (à Montana) et passablement de temps perdu entre Verbier et Grimentz.

Découpage du flanc pour insérer le démonte-pneu...
Découpage du flanc pour insérer le démonte-pneu…

Les freins Sram XO

Le seul point fâcheux du BMC Speedfox de la Swiss Epic, avec un toucher inégal et parfois spongieux, sans oublier les hurlements du disque.

Les valves de chambre à air en deux parties

Les valves indépendantes fournies pour un montage « tubeless » de vos pneumatiques sont souvent en deux parties. Cela peut être pratique, en ôtant l’obus, pour injecter du liquide anticrevaison dans le pneu sans déclipper un flanc. Il faut par contre m’expliquer à quoi une telle valve peut servir sur une chambre à air normale. À rien. Par contre, avec certaines pompes et autres gonfleurs à gaz qui se vissent sur la valve, cette dernière risque fort de se dévisser lors du démontage de la pompe… Résultat: un obus qui se fait la malle et l’air en même temps. Retour à la case départ en une demi-seconde…

Le moyeu Shimano Alfine 8 vitesses

J’aime beaucoup mon BMC Alpenchallenge, qu’il faudrait songer à rebaptiser Urbanchallenge, tant il est à l’aise en ville. Je ne me ferai par contre jamais aux vitesses inversées du moyeu Shimano Alfine. Ce dernier donne par ailleurs des signes de faiblesse après moins d’un an d’utilisation. Certains rapports sautent de manière totalement imprévisible, ce qui n’est ni confortable, ni très sûr lorsque l’on rate un démarrage juste devant une voiture en approche…

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Le kit d’éclairage de mon BMC Alpenchallenge

BMC Alpenchallenge avec gardes-boue

Beau, bien intégré, efficace (pour être vu, pas forcément pour voir loin), accu rechargeable via un câble USB… L’éclairage idéal, fabriqué par Sparse  Seul problème, la forme de l’éclairage avant empêche tout branchement facile dudit câble USB. Un bon design doit aussi être efficace. D’abord être efficace, même. Là c’est raté.

Les chaussures DZR

Chaussures DZR, cool mais pas très solides

Belles chaussures de ville, compatibles SPD, mais vraiment trop fragiles. Et un service après-vente aux abonnés absents. Poubelle.