Johann Tschopp dans le coup au Tour d’Oman

«C’est un phénomène. Il n’y a rien d’autre à dire.» Kjell Carlström loue les mérites de Peter Sagan (Cannondale) vainqueur au sprint d’une 4e étape du Tour d’Oman éprouvante. Tout en reconnaissant les mérites du coureur slovaque, le directeur sportif de IAM Cycling tient aussi à souligner les mérites de son équipe.

«Je suis fier de leur travail. Ils ont vraiment effectué une belle étape et tant Thomas Löfkvist (9e) que Johann Tschopp (15e) sont placés à la veille de l’arrivée au sommet de la Green Mountain. Martin Elmiger a beaucoup travaillé pour mettre sur orbite Thomas Löfkvist, Johann Tschopp et Mathias Frank. Ce dernier n’est pas arrivé à rester dans le groupe lors des accélérations dans l’ultime bosse. Il y avait quand même du lourd avec une ascension de 3,5 km à 9%  à répéter quatre fois. Mais nos coureurs par étapes sont dans les temps. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter.»

Tschopp satisfait

Le Valaisan Johann Tschopp (31 ans) est déjà satisfait de sa reprise. «Les conditions sont idéales avec une température de l’ordre de 21°. C’est bien moins chaud que l’an dernier et cela me convient. Je suis dans le coup et je me sens de mieux en mieux. Cela me réjouit surtout avant l’arrivée au sommet de samedi. Dans ce genre de course de côte, il faudra vraiment des jambes au top. Le test sera intéressant tant pour moi que Thomas et Mathias qui vont de mieux en mieux. Au terme de ce Tour d’Oman, nous posséderons les renseignements nécessaires afin de peaufiner notre forme pour les premiers gros objectifs.»

Le coureur valaisan souligne aussi l’excellent état d’esprit régnant au sein de l’équipe professionnelle suisse. «Tout le monde effectue son travail. Nous avons perdu un ami et coéquipier, c’est terrible et il n’y a pas de mots pour qualifier cette tragédie. Alors tout le monde se retrousse les manches et joue la carte de la solidarité. Après la décision prise de rester sur la course, nous nous sommes encore plus rapprochés les uns des autres. Il y a vraiment une union sacrée qui nous sert tant à parler, échanger qu’à sortir toute cette émotion provoquée par le décès de Kristof.» (communiqué)