Mais oui mais oui, la saison est finie…

«Donne-moi ta main et prends la mienne la cloche a sonné, ça signifie la rue est a nous que la joie vienne mais oui, mais oui la saison est finie.» (Adapté de Joël Denis).
Enfin, c’est mon cas et cela fait bien longtemps que je n’avais pas aligné quinze courses sur une saison. Les enfants sont passés par là et les heures d’entraînement ne sont plus ce qu’elles étaient. Mais bon, cela ne m’a pas empêché de me faire quelques réflexions sur le VTT dans notre canton et ce qu’il est devenu.

Les parcours

Force est de constater que les parcours n’ont pas vraiment suivi l’évolution technologique des VTT et que peu d’entre eux s’y sont adaptés. Sous prétexte d’attirer les populaires, nombre de tracés (heureusement, il y a des exceptions, comme Torgon, Ayent ou Salquenen) ne proposent bientôt plus aucune difficulté technique aux coureurs. Pourtant, depuis dix ans les suspensions ont évolué, on roule aujourd’hui en XC avec des débattements qui faisaient rêver les descendeurs d’antan, les doubles suspendus fonctionnent à merveille et les tubeless proposent confort et traction pour tous. Alors pourquoi on continue à monter et descendre sur des routes forestières plutôt que de rouler sur du singletrail, du vrai? Ou pourquoi, même dans les courses en ville il n’y a plus d’escaliers à descendre alors qu’il y en avait plein voilà 15 ans. Quelqu’un peut m’expliquer ?

L’organisation des courses

Je suis peut-être devenu trouillard, mais les départs en masse me semblent toujours plus dangereux. Mettez 150 coureurs sur une ligne de départ avec un rétrécissement après quelques centaines de mètres déjà, comme à Chalais, et le carton est garanti. Cela n’a d’ailleurs pas manqué. Évidemment, avec les dix meilleurs de chaque catégorie qui veulent être en première ligne, ça fait du monde qui pousse. C’est sympa de mélanger tout le monde, mais puisqu’on classe les coureurs par catégorie, pour quoi ne pas les faire partir par catégorie aussi? La course n’en serait que plus claire pour tous, public compris.

Merci quand même !

Enfin voilà, les coureurs on rouspète volontiers et on rend la vie dure aux organisateurs sans qui on n’aurait même pas de quoi rouspéter du tout… Merci pour votre boulot.