Le froid et le nouvel horaire des trains

Pas évidents, les débuts du nouvel horaire de Regionalps… Sur le papier, c’est très bien, avec une cadence à la demi-heure. La réalité est plus contrastée. Des retards, des trains bondés, un quai de gare toujours pas déneigé plus de cinq jours après les dernières chutes de neige… Plein de choses qui vont s’arranger.

Mais aussi d’autres détails qui rendent l’expérience moins agréable: le matin, on arrive sur la voie 2 à Sion, ce qui oblige à emprunter les escaliers et le passage sous voie. En arrivant sur la voie 1, on pouvait partir directement vers la ville. Mieux avec un vélo. Le changement de quai est aussi embêtant le soir. On embarque à droite à Sion, mais on sort à gauche. Et alors? Alors, comme les places prévues pour les vélos sont prises par des voyageurs, on cale son vélo dans l’entrée. À gauche en attendant que tout le monde ait embarqué, puis on le déplace à droite, si possible, dès que le train est parti (vu que les gens vont descendre à gauche… vous suivez?) Et pendant ce temps, on ne va pas s’asseoir, on voyage debout.

Bref, rien de mégadramatique, mais tout plein de petites choses qui font que, pour moi, le voyage en train est moins agréable qu’avant. Je veux bien faire l’effort d’une durée de trajet doublée (vélo-train-vélo) par rapport à la voiture, mais pas aux prix d’un confort et d’une fiabilité moindres. Le train fonctionne mal quand il fait mauvais, soit. Mais c’est justement dans ces moment là que je le trouve le plus utile.

Mobilité: le Valais lance son RER

Les rames Domino circuleront avec une cadences à la demi-heure entre 6h00 et 9h30 et entre 16h00 et 21h00.

Bonne nouvelle pour les pendulaire, entre autres, le Valais aura son RER – Réseau Express Régional – avec une cadence à la demi-heure dès le 9 décembre 2012. Dans un premier temps, une cadence de trains à la demi- heure sera instaurée aux heures de pointe entre Brigue et Monthey; elle se généralisera à la demi-heure intégrale dès 2016.

La compagnie valaisanne RegionAlps et le Département cantonal des transports, de l’équipement et de l’environnement (DTEE) «ont travaillé d’arrache-pied pour offrir cette plus-value aux usagers du rail», expliquent les autorités cantonales et la compagnie RegionAlps dans un communiqué de presse diffusé ce lundi 3 décembre.

lire la suite

Un mois sans mon auto, ou presque

20110412-083520.jpg
Sur le quai de gare à Saxon, comme tous les matins depuis la mi-mars.

Voilà plus d’un mois que j’ai posé mon auto et que je me rends au travail en train. En vélo et en train pour être plus précis. Dix minutes de pédalage jusqu’à la gare, quinze minutes de train très confortable dans les rames Regionalps, puis encore un peu de pédalage en ville, quelques minutes, guère plus. Mon auto, même pas plus rapide avec les problèmes de stationnement, ne me manque guère. Même pas par temps de pluie (un seul matin jusqu’à présent).

Je travaille à Sion, habite à Fully, prends le train à Saxon, et les deux seules fois où j’ai « triché » c’était pour me rendre à des séances à Martigny en fin d’après-midi. La flemme de réfléchir au parcours en transports publics, c’est tout. L’auto rend paresseux, et c’est aussi valable pour le cerveau.

Mon vélo, le Scott Montana de 1991 « civilisé » se repose aussi dans le train…

Le pas du dépôt des plaques n’a pas encore été franchi, mais le sera peut-être bientôt. Le vélo a son abonnement de transport pour une année dans toute la Suisse (220 CHF), et mes abonnements de parcours reviennent à 143.- par mois. On est loin des 7000.- annuels que coûte une voiture. Un seul véhicule, spacieux pour notre famille de six, devrait suffire. Les économies serviront aux vacances. Et le temps passé dans le train sera peut-être mis à contribution pour alimenter ce blog, comme maintenant. Mais 15 minutes de train, c’est presque trop court…