A 32 ans, Marielle Saner-Guinchard vient tout juste de remporter le Grand Raid Verbier-Grimentz, record du parcours à la clé. Un résultat qui témoigne d’une reconversion réussie pour cette ancienne spécialiste de descente qui n’a pourtant que deux ans de XC dans les jambes. La Valaisanne d’adoption, installée aux Neyres, sur les hauts de Collombey-Muraz, n’entend pourtant pas s’arrêter en si bon chemin. Entretien.
Marielle, on pensait que vous arrêteriez après votre victoire en Coupe du monde DH en juin 2007, chez vous, à Champéry. Pourquoi être repartie pour une carrière en cross-country?
J’en avais marre de la descente, après 10 ans. J’avais toujours dit que 2007 serait ma dernière saison. Et comme j’avais toujours fait quelque courses en XC, sans être mauvaise, j’avais dans l’idée de me lancer. C’était un nouveau défi, avec un grand rêve: les Jeux olympiques. Irréalisable en descente. Cela a aussi été une des raison pour changer de discipline.