Cintre relevé, fausse bonne idée?

J’ai écrit ici tout le bien que je pensais de mon Merida 96 équipé d’un guidon relevé. Avec une petite réserve quant au bien-fondé d’un tel montage pour une course de cross-country. La réserve a été levée dimanche dernier, mais pas forcément dans le bon sens.

Pour faire court, j’ai souffert comme jamais depuis le début de saison dimanche dernier à La Tzoumaz Bike. Tout semblait pourtant bien parti pour ce parcours de 45 km et quelques. Peut-être parti un peu vite, avec des pulsations un peu hautes, mais rien de très différent des dernières courses. Une heure durant, j’ai donné le change à mes compagnons de route, profitant de la première descente pour boucher un ou deux trous.

Puis, lorsque je m’attendais à ce que cela aille encore mieux, le début de l’explosion, trop chaud, trop fatigué et, surtout, le début d’un gros mal au bas du dos. La barre en travers, plus de forces et cela est allé en empirant sans cesse. Pas sûr que la nouvelle position due au guidon relevé soit seule en cause, mais je ne vois pas beaucoup d’autres explications. Une certitude: la position fléchie des bras les sollicite davantage lors des phases de tirage et c’est une autre source de fatigue. Par moments, j’avais davantage mal aux bras qu’aux jambes, c’est dire.

Du coup, pas de risques, ni d’expériences inutiles pour les dernières courses de la saison. Le cintre plat a retrouvé sa place, quitte à être un peu moins à l’aise sur les sentiers escarpés lors de mes vacances à la montagne. Le guidon relevé reviendra peut-être en automne, après les courses, lorsqu’il est temps de vraiment s’amuser.


Guidon relevé, plaisir retrouvé

J’ai déjà écrit par ici que mon Merida 96 était une petite merveille d’efficacité sur des parcours de « vrai » VTT, un peu cassants, mais pas trop. Parfait en course. Pour les sorties au quotidien, je dois avouer que ce bike n’est pas forcément le plus « amusant » des VTT que j’ai connus. Mais je devrais plutôt dire « était » depuis que j’ai monté un cintre relevé (4 cm), à peine plus large de 3 centimètres que le modèle d’origine.

La première demi-heure, en montée, a été un peu particulière. Il a fallu s’habituer à la nouvelle position, plus relevée, ce qui était surtout particulier en danseuse. Mais lors de ma deuxième sortie, tout était en ordre, comme si j’avais roulé ainsi depuis toujours. Pas encore testé en course, mais je vais le faire bientôt.

En descente, et je m’y attendais, c’est un vrai régal. Davantage de contrôle, de maniabilité, de confiance et de vitesse au final. Le tout décuple le plaisir et j’ai retrouvé un vélo ludique en plus d’être efficace. Une merveille.