Les vélos électriques Stromer rejoignent le groupe ISH d’Andy Rihs

Markus Binggeli (à gauche) dirigera l'entreprise Thömus tandis que son frère Thomas rejoint le groupe ISH tout en restant actionnaire majoritaire de Thömus...

La marque bernoise «Thömus» se sépare de sa division « Stromer« , le vélo électrique, qui rejoint le groupe International Sport Holding (ISH) d’Andy Rihs. Fondateur de la marque Thömus avec son frère Markus, Thomas Binggeli (37 ans), dit Thömu, rejoint également le groupe ISH qu’il dirigera en qualité de délégué du conseil d’administration. Il reste membre du conseil d’administration et actionnaire majoritaire de Thömus, dont il confie la direction opérationnelle à son frère Markus (32 ans).

Le groupe ISH (BMC, Bergamont) fait ainsi fait entrer le Stromer dans son réseau où « recevra l’élan qu’il lui faut pour pouvoir se faire une place sur la scène internationale », selon le communiqué de presse diffusé mercredi. Pour la petite histoire, Stromer a notamment suscité l’attention du marché international lorsque l’acteur Leonardo di Caprio, a acheté d’un coup huit Stromer pour se déplacer plus rapidement à New York.

Le site de Thomus et sa page Facebook
Communiqué de presse Thömus (939 téléchargements )
Le site de BMC et son Communiqué de presse - ISH (1373 téléchargements )

Merida One Forty: un vélo de montagne, un vrai

Il y a quelques semaines, j’ai dû rendre le Merida Twenty Nine 1800-D, gracieusement mis à ma disposition par Dom Cycle et Merida pour la saison de XC. Je ne reviendrai pas sur tout ce que j’ai pensé de bien de ce vélo, mais j’ai eu l’occasion, début octobre, d’enfourcher un Big Nine carbone, lors du Bike Test de Gryon. Première impression: un vélo pour aller vite, très vite même, mais peu adapté à la balade tranquille. Pour cela le 1800 alu suffira amplement.

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Bref, ces quelques semaines sans 29 » m’ont permis de remonter sur le Merida Transmission Trail 3800 (aujourd’hui rebaptisé One Forty) acheté l’an dernier suite au Bike Test de Gryon. Un cadre carbone avec 140mm de débattement avec une Fox Talas RLC à l’avant et autant à l’arrière avec un amortisseur Fox RP 23 doté du système Pro Pedal. Pas de blocage, mais un fonctionnement optimisé pour le pédalage selon la position du petit levier. Associé au débattement variable de la fourche (100-120-140mm), on dispose de deux vélos en un seul. Bon à la montée, avec une position adaptée, il avale les obstacles et colle au terrain à la descente. La fourche et son axe de 15mm (idem à l’arrière) est un modèle d’efficacité et de rigidité associée à un fonctionnement des plus onctueux. La tige de selle télescopique d’origine (Crank Brothers Joplin) est également un accessoire des plus appréciables.

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Rien à dire sur la transmission, tout XT, ni sur le freinage. Les Magura Louise, c’est de l’Allemand, costaud et efficace. Avec des disques de 180mm, il faut vraiment de très longues descentes, très pentues, pour sentir un léger fading et un durcissement des leviers de freins. Le disque arrière est flottant, ce qui se paie par un léger surpoids. Et difficile de dire ce que cela apporte vraiment même si le freinage ne souffre d’aucune critique.

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« Ce vélo, je l’aime de plus en plus« , me suis-je surpris à penser l’autre matin sur les hauts d’Ovronnaz, dans le Valais suisse. Un bike taillé pour passer partout en montagne, avec le sourire, sans être un boulet en montée. Doté de bon pneumatiques – j’ai monté les roues DT X1800 en Tubeless, Maxxis Ardent à l’avant, Crossmark ou Larsen à l’arrière – il respire la stabilité et inspire confiance. Caillasse, racines, marches, il avale tout sans broncher. A mon niveau, ses limites sont celles du pilote, qui espère juste ne pas aller trop loin…

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29 pouces, la taille idéale pour le marathon?

Le 29 pouces apporte vitesse et sécurité. Difficile de s'en passer après y avoir goûté. (Photo: sportograf.com)

Je ne vais pas répéter tout le bien que je pense de mon Merida 1800-D équipé de roues de 29 pouces, mais les résultats du dernier Grand Raid amènent tout de même un peu d’eau à mon moulin. Comme l’an dernier, les deux premiers de la course sont équipés de 29”. Tant Urs Huber, vainqueur 2011, et Karl Platt, vainqueur en 2010 et deuxième cette année, avaient fait ce choix.

Pour ma part, j’avais dans un premier temps renoncé à cette édition, prévue depuis Nendaz sur le Merida Big Nine. Hors de forme et fatigué, tant dans le corps que dans la tête, je m’était fait une raison en début de semaine. Puis je me suis décidé à prendre le départ depuis Hérémence, aux côtés de mon épouse Caroline.

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Zéfal, vous m’aurez vu

En juillet dernier, en vacances dans les Grisons, j’ai acheté une pompe de poche Zéfal Jet Switch XL. Quelques jours plus tard, de retour en Valais, j’en ai malheureusement eu besoin lors d’une sortie à VTT, sur les hauts de Dorénaz, dans le Valais suisse.

Une pompe à la noix qui vous lâche à la première utilisation.

J’écris « malheureusement » car cette pompe s’est brisée en deux morceaux au moment où j’allais commencer à regonfler mon pneu avant. Résultat: plus d’air dans le pneu et plus de pompe non plus. Le tout à plus de 1000 mètres d’altitude et à une vingtaine de kilomètres de la maison. Le tout s’est arrangé après un petit quart d’heure de marche, une sympathique habitante m’ayant dégotté une pompe à pied tout en m’offrant un café. Heureusement, je n’étais pas encore au point culminant de ma sortie, prévu à plus de 2200 mètres.

Zéfal, c'est du light ;-(

J’ai écrit un petit mot pour expliquer ma mésaventure sur le site internet de Zéfal, voilà 17 jours. Depuis, rien, silence radio. Alors non seulement cette marque vend du matériel à la fiabilité douteuse (je reste poli), mais elle ne répond même pas de ses problèmes.

Tant pis, je n’achèterai plus jamais rien de cette marque. Il y en a assez d’autres avec lesquelles il n’y a jamais de souci.

Trois semaines avec le Merida Twenty-Nine et ses roues de 29 pouces

Le Merida Twenty Nine tout (vingt)neuf.

Mes premiers tours de roues en VTT datent de 1990 avec une monture reçue de mes parents pour mes 20 ans. Depuis ce jour magnifique, j’ai eu l’occasion de découvrir et tester pas mal de nouveautés et autres « révolutions ».

Freins V-Brakes, pédales automatiques, fourches télescopiques, vélos tout-suspendus, pneus tubeless, freins à disques, tiges de selle suspendues et j’en passe. Autant de nouveautés qui ont fait progresser les VTT et repoussé leurs limites. Et les nôtres en même temps.

Cette année, j’ai décidé de tester la dernière « nouveauté » en date : un VTT avec des roues de 29 pouces. Le concept est né aux États-Unis où certains fabricants vendent déjà davantage de 29 que de 26 pouces.

Une signature John Tomac, ça parle aux vieux de la vieille, non?

En théorie, les avantages sont les suivants : meilleur roulement et franchissement des obstacles, plus grande stabilité, traction et freinage améliorés. Au chapitre des inconvénients théoriques : poids plus élevé, au niveau des roues notamment, relances plus difficiles et maniabilité en retrait.

Autant de points à vérifier, non pas sur une sortie ou deux, mais sur l’ensemble d’une saison de compétition en cross-country, en poussant l’homme et la machine dans leurs derniers retranchements. Dom Cycle, à Aigle m’a ainsi proposé très généreusement de tester le Merida Twenty-Nine Lite 1800 D, et de poursuivre le test avec le Merida Big Nine carbone dès qu’il sera disponible en Suisse pour le public.

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Des suspensions? Vous m’en mettrez deux!

Le Velo Romand du printemps 2011.

Cet article a été publié dans le magazine Velo Romand au printemps 2011. Actuellement dans les kiosques.

La première fois que j’ai pu approcher et tester un VTT tout suspendu, je n’ai pas pu retenir une pointe de jalousie. C’était en 1998 et mon petit frère, devenu un très grand depuis, me narguait dans les descentes avec son Cyclecraft. Une monture teutonne, drapée de bleu et d’orange, déjà diablement efficace à l’époque. La marque a disparu. Ma conviction de la supériorité du « fully » jamais. C’est que ce vélo, pourtant lourd et à mille lieues des montures du jour, était certes efficace en descente, mais surtout… à la montée. Dans les passages techniques, truffés de pierres et de racines s’entend, car c’est bien l’idée que je me fais du VTT. Pour rouler sur des chemins forestiers larges de trois mètres, personne n’a jamais eu besoin de VTT. Mais passons.

Quelques années plus tard, j’ai pu participer à une étude menée par mon frère, encore lui, consacrée au rendement énergétique d’un vélo à suspension intégrale. Un parcours identique, tout en montée, à effectuer deux fois, en veillant à conserver une fréquence cardiaque identique. Sur un vélo sans suspension à l’arrière d’abord, puis sur un tout suspendu. Verdict : le deuxième était plus rapide.

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Cobaye à pédales, suite et fin

Garmin Edge 500, tout y est, surtout l’essentiel

Pas de câbles, pas de paramétrage fastidieux de plusieurs vélos, des fonctions à foison. S’il fallait résumer les principales qualités de l’ordinateur de vélo Garmin Edge 500, on pourrait s’arrêter là. Je pourrais aussi, en paraphrasant une marque japonaise, écrire « j’en ai rêvé, Garmin l’a fait ». Ce petit compteur est tout simplement le meilleur que j’ai monté sur mes vélos en vingt ans de VTT et de vélo de route. Voilà bientôt un an que je le monte sur mes vélos lors de chaque sortie.

Je suis très loin d’utiliser toutes les possibilités de cet ordinateur de bord qui assure évidemment toutes les fonctions de base. Vitesse, distance, moyenne… Mais aussi tout le reste. Altitude barométrique, pente, température, cap, cadence et puissance avec les capteurs ad hoc, enregistrement du parcours…

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Scott Montana – Mon premier VTT

Reçu pour mes vingt ans en 1990, il a fait le Grand Raid entre Hérémence et Grimentz une année plus tard. Aujourd’hui, repeint en jaune et « civilisé », il me sert de moyen de transport.

Mon premier VTT, un Scott Montana de 1990, qui a fait le Grand Raid Hérémence-Grimentz en 1991

Eclairage écolo et sans dynamo

Visite chez Marc-AndrŽé Elsig, collectionneur de vŽélos, maillots, cartes postales, journaux et autres objets en rapport avec le cyclisme. Joakim Faiss, Sierre, le 9 mars 2009.

Visibilité garantie à 2m, si tout va bien. Et pas trop longtemps. Mais on n’est au moins pas encombré par une dynamo, ni par les accus…

J’adore le vélo en automne

L’air est frais, les couleurs chatoyantes et le soleil bien présent. Du moins dans mon coin de pays.

Le RegioBike: bien, mais peut mieux faire?

Un RegioBike exposé à la Foire du Valais

Aujourd’hui, j’ai profité d’un passage à la Foire du Valais en famille pour tester un RegioBike, évoqué à cette page. Je précise, en famille et bien avant midi, afin qu’il ne me soit pas reproché de ne pas le tester de sang-froid, ce qui aurait pu arriver en d’autres circonstances dans cette foire un peu particulière.

Premier constat, plié le vélo n’est pas si petit que cela. « Mais il est prévu pour se glisser entre les sièges des trains », explique mon interlocutrice de RegionAlps, la compagnie ferroviaire qui promeut cet engin fabriqué par Strida dans son offre spéciale de location. Vu comme ça, c’est vrai que ce vélo plié dans la longueur fera bien l’affaire.

Avant de le plier, j’ai voulu l’essayer. Là, ça commençait mal, vu que le réglage de hauteur de selle est relativement limité. Et s’il y a bien un critère sur lequel je ne transige pas, c’est bien la hauteur de selle. Je veux mes 78 cm depuis l’axe du pédalier et puis c’est tout. Pas possible donc. La dame m’incite à essayer malgré tout et je m’exécute. Ce qui surprend d’abord, c’est la direction, très directe. Mais on s’y habitue vite et la conduite de ce cycle atypique est plutôt agréable. Une transmission à courroie silencieuse, des freins à disques efficaces (à câbles), et un vélo plutôt bien équipé (cadenas, éclairage). Certains accessoires ont été enlevés durant la foire, histoire de préserver le matériel des vandales.

Bon, reste tout de même cette histoire de hauteur de selle. La position particulière ne fait pas de miracles, contrairement à ce que l’on essaie de me suggérer. Si je dois faire 12 km par jour (domicile – 3km à vélo + train + 3 km à vélo – travail), cela risque de ne pas me plaire de devoir pédaler avec les genoux sous le menton (oui, j’exagère, mais c’est pour imager). Pourtant, avec mes 183 cm, je ne suis pas un géant non plus. L’idée de location à prix réduit de ce vélo pliable est excellente et il y a certainement un public pour ce RegioBike. Mais je n’en ferai pas partie. Et j’en suis presque un peu déçu.