Le Japon montre l'exemple

«Le Japon va mettre à disposition de ses cyclistes des parcs de stationnement spécialement pourvus de panneaux solaires», lit-on sur l’édition électronique du quotidien Le Nouvelliste. «Ces places permettront de recharger les batteries des vélos à assistance électrique ou bicyclettes hybrides.»

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Difficile de ne pas être un peu jaloux dans un pays, un canton plutôt, où les seules mesures en faveur du vélo se limitent à un peu de peinture jaune sur la route cantonale. Pistes cyclables inexistantes et/ou inadaptées, mal entretenues (surtout en hiver), parc à vélos indignes aux abords des gares, pas d’incitations à l’achat de vélos électriques (l’exemple de Saxon et Sierre mis à part). Alors le Japon, pays des gens entassés dans le métro? Peut-être, mais ils sont venus en vélo…

Nouveau départ

J’avais entamé la nouvelle année tout feu tout flamme. La grippe a eu raison de mon enthousiasme et je me retrouve … lire la suite

Rien à voir… quoique

J’ai une collègue qui prépare un article sur les traces que laissent les gens sur le net. Un peu comme de se promener tout nu sur la place Centrale de Martigny dans certains cas. Parfois les gens en sont conscients, d’autres pas du tout.

Facebook, Flickr et autres réseaux sont propices à laisser tout plein d’infos sur soi, sa famille… Des photos, des dates, des renseignements qui, mis bout à bout, peuvent donner une image très précise de qui vous êtes. Le tout à vos amis, bien sûr, mais aussi à des gens pas forcément bien intentionnés.

Du coup, j’ai décidé de prendre quelques petites précautions. Bye-bye Facebook, Linkedin, Plaxo et autres services qui vous veulent du bien. J’ai quand-même gardé mes images sur Flick’r, en essayant de bien préciser les autorisations sur certaines images que je souhaite garder privées. Du temps gagné pour me concentrer sur d’autres choses. Et c’est pas plus mal.

Futur cycliste?

Il fait un temps à faire de la luge, du bob, ou des gâteaux. Mais Isak (22 mois) préfère sortir promener son vélo. Il ne sait pas encore monter dessus mais le jour là, ça promet. Ce n’est en tout cas pas la météo qui va l’arrêter… ni son bras gauche dans le plâtre (fracture au coude)…

 

Piste cyclable ou non?

Et un aménagement ridicule, un!
Et un aménagement ridicule, un!

Entre le pont de Branson, à Fully, et Martigny, une piste cyclable flambant neuve attend les cyclistes (lorsqu’ils ont compris comment la rejoindre car c’est un peu compliqué avec un giratoire, un passage piéton pour cycliste et les voitures partout).

Un peu plus loin, ça se gâte déjà. Nos autorités ont investi dans des panneaux « piste cyclable ». Mais elles devaient en avoir trop, de ces panneaux, et elle se sont senties obligées de rajouter des panneaux « fin de piste cyclable » avant le prochain panneau « piste cyclable »…

Vous suivez, non? Regardez la photo. Et puis c’est quand-même pas de ma faute si le service des route applique l’adage « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué« . Et plus cher.

Colère et rancune: vive le sport!

Lance Armstrong revient au cyclisme pro en 2009. Rien de nouveau, la nouvelle est connue depuis quelques temps. Mais aujourd’hui on en sait davantage sur ses motivations: la colère et la rancune, si l’on en croit le quotidien belge La Dernière Heure cité par Le Nouvelliste.

Déjà que j’ai du mal à expliquer à mes enfants qu’il ne faut pas forcément applaudir tout le monde sur les courses cyclistes – même les plus petites où il n’y a rien à gagner -, ça va être encore plus dur de leur inculquer les motifs de motivation suprêmes: la colère et la rancune. Pauvre type.

Automne pourri, ski réussi?

Aujourd’hui il a presque reneigé en plaine. Forcément, j’avais pris congé après 9 jours de boulot. Et comme depuis la mi-septembre je roule tellement souvent que je ne souviens plus d’une fois à l’autre quand c’était la dernière fois, j’étais bien décidé à m’aérer l’esprit et les cannes.
10 degrés, du vent, de la pluie… Eh bien faut croire que j’étais sacrément en manque pour un début novembre, car j’y suis allé. Et j’ai même aimé ça, en bike sur le coteau de Fully.

Évidemment, pour ce qui est du terrain, plus piégeux c’est difficile. Il y a trois choses qui glissent beaucoup en bike: les feuilles mouillées, les cailloux mouillés en sous-bois et les racines mouillées… Aujourd’hui, c’étaient les feuilles mouillées qui cachaient les racines et les pierres. Mais bon, ça développe l’équilibre, hein.

Et puis, la neige, j’aime ça quand même alors on ne va pas déprimer non plus. Pour la première fois, j’ai même fait l’ouverture de la saison au lac des Vaux, à Verbier. Et croyez-moi, si on peut avoir des conditions comme ça tout l’hiver, je ne vais pas faire beaucoup de vélo, même sur des cailloux mouillés.

Une petite vidéo de l’ouverture à Verbier, puisque j’ai joint l’utile (le boulot) à l’agréable en allant skier avec un de mes fils.

Mais oui mais oui, la saison est finie…

«Donne-moi ta main et prends la mienne la cloche a sonné, ça signifie la rue est a nous que la joie vienne mais oui, mais oui la saison est finie.» (Adapté de Joël Denis).
Enfin, c’est mon cas et cela fait bien longtemps que je n’avais pas aligné quinze courses sur une saison. Les enfants sont passés par là et les heures d’entraînement ne sont plus ce qu’elles étaient. Mais bon, cela ne m’a pas empêché de me faire quelques réflexions sur le VTT dans notre canton et ce qu’il est devenu.

Les parcours

Force est de constater que les parcours n’ont pas vraiment suivi l’évolution technologique des VTT et que peu d’entre eux s’y sont adaptés. Sous prétexte d’attirer les populaires, nombre de tracés (heureusement, il y a des exceptions, comme Torgon, Ayent ou Salquenen) ne proposent bientôt plus aucune difficulté technique aux coureurs. Pourtant, depuis dix ans les suspensions ont évolué, on roule aujourd’hui en XC avec des débattements qui faisaient rêver les descendeurs d’antan, les doubles suspendus fonctionnent à merveille et les tubeless proposent confort et traction pour tous. Alors pourquoi on continue à monter et descendre sur des routes forestières plutôt que de rouler sur du singletrail, du vrai? Ou pourquoi, même dans les courses en ville il n’y a plus d’escaliers à descendre alors qu’il y en avait plein voilà 15 ans. Quelqu’un peut m’expliquer ?

L’organisation des courses

Je suis peut-être devenu trouillard, mais les départs en masse me semblent toujours plus dangereux. Mettez 150 coureurs sur une ligne de départ avec un rétrécissement après quelques centaines de mètres déjà, comme à Chalais, et le carton est garanti. Cela n’a d’ailleurs pas manqué. Évidemment, avec les dix meilleurs de chaque catégorie qui veulent être en première ligne, ça fait du monde qui pousse. C’est sympa de mélanger tout le monde, mais puisqu’on classe les coureurs par catégorie, pour quoi ne pas les faire partir par catégorie aussi? La course n’en serait que plus claire pour tous, public compris.

Merci quand même !

Enfin voilà, les coureurs on rouspète volontiers et on rend la vie dure aux organisateurs sans qui on n’aurait même pas de quoi rouspéter du tout… Merci pour votre boulot.

Le vélo ça calme vous dites?

Je travaille pour un quotidien suisse, Le Nouvelliste. On nous demande de temps à autre d’écrire un billet d’humeur pour la dernière page. Après la liste des morts et la météo, c’est la rubrique la plus lue du journal. Alors on s’applique, on se creuse la tête pour trouver l’idée qui tue, la chute qui fera sourire. Et puis, il faut dire que c’est quand-même plus facile d’écrire un bonne humeur quand on est de mauvaise (je me comprends, mais en résumé c’est plus facile de gueuler que d’écrire un texte sensible et poétique qui fera tout de même sourire les gens).

L’avantage, quand on fait du vélo, c’est qu’il suffit d’enfourcher sa bécane de route pour trouver des idées. Des abrutis en auto c’est pas ce qui manque et si on veut bien s’énerver, il n’y a qu’à chercher les endroits critiques. Et ça ne rate jamais: la bonne femme qui s’engage dans le giratoire alors que vous avez vu qu’elle vous a vu, le camion qui vous tasse dans le gravier au passage à niveau, le débile qui vous double avant d’obliquer à droite dix mètres plus loin. Sans parler de l’inconscient qui vous double alors que vous aviez bien indiqué vouloir obliquer à gauche et que vous aviez commencé… Autant d’exemples vécus.

Alors voilà. Il arrive que je parte rouler pour me calmer, me détendre. Mais que je revienne encore plus énervé. La bonne nouvelle pour le boulot c’est que grâce à ma mauvaise humeur, j’en tiens souvent une bonne.

Trop fort, mais surtout trop con

Selon l’agence italienne Ansa, qui a dévoilé mardi 5 août l’information, confirmée quelques instants plus tard par la fédération italienne, Emanuele Sella (CSF) a été contrôlé positif à l’EPO le 23 juillet lors d’un contrôle «hors compétition, inopiné et ciblé». Des traces de CERA, un dérivé de l’EPO avec un effet retard, auraient en fait été trouvées dans l’organisme du coureur italien, vainqueur cette année de trois étapes sur le Giro, et sixième du classement général à l’issue de l’épreuve.

L’article complet est à lire sur le site de L’Equipe

Décidément, il y en a toujours qui n’ont rien compris. Et comme disait David Millar (!) cet été encore: «Si quelque chose semble incroyable, c’est que ce n’est pas vrai…»

Vacances catalanes


Voilà, les vacances sont finies. L’occasion de pédaler en bord de mer, tout au nord de la Costa Brava, non loin de Cadaquès, le village d’adoption de Dali. Là où les Pyrénnées commencent à se plisser, les pieds dans l’eau… L’occasion de découvrir aussi que les Catalans ont aussi une petit longueur d’avance sur la Suisse romande dans certains domaines. Comme celui des parcs naturels. Il y en a deux, superbes, dans la région. Les marécages de l’Empordà, une zone miraculeusement préservé des constructions qui balafrent la côte par ailleurs. Et le parc, plus sauvage encore du Cap de Creus, entre Cadaquès et El Port de la Selva. Ce dernier n’est accessible qu’à pied ou en VTT et recèle de magnifiques criques entourées de rochers.

L’occasion de découvrir aussi que les Catalans envisagent le vélo comme mode de transport, au point de réserver des chemins goudronnés dans ces réserves aux seuls marcheurs et cyclistes (photo entre Ampuriabrava et Roses). Ça change des “pistes cyclables » valaisannes qui se résument le plus souvent à de la peinture jaune en bordure de route cantonale, parsemées de bouches d’égout et autres détritus en tous genres. J’oublie les berges du Rhône évidemment, mais ce n’est pas forcément le meilleur chemin pour se rendre d’un village à un autre.

Le VTT n’est pas un sport sans danger (bis)

Ce doit être la loi des séries… Une semaine après la voltigée de Saillon, qui me fait toujours souffrir, bientôt quinze jours plus tard, j’ai à nouveau embrassé la planète. Au plat, à l’entrée d’un petit «single».

Les dangers du VTT en peloton on dira. Un coup de frein devant. Une réaction un peu violent et paf, par terre avec un coude amoché et un genou entaillé. Une petit infection qui se prolonge. Pas bon tout ça. Heureusement, la prochaine course importante, le Raid Evolénard, c’est dans une semaine et demie et pas avant.

En pleine forme et sans chute. On prend les paris?

Merida Bike à Salvan, le 1er juin 2008.