En Italie, la haine des cyclistes devient un fléau social

Les cyclistes, souvent considérés comme des obstacles à la circulation routière « normale », paient un lourd tribut à cette intolérance. Les mots de l’un des cyclistes impliqués dans l’accident de la Sportful Dolomiti Race sont emblématiques : « Nous perdons notre vie, ils perdent leur café avec leur ami ». (Ou ils sont en retard à la messe, comme dans le cas de la dame en question, ndlr). C’est une phrase qui devrait glacer le sang de tout le monde. La rue appartient à tout le monde et le respect des règles et des personnes devrait être la base de la coexistence civile.

Nous ne pouvons tolérer que la haine envers les cyclistes soit acceptée comme normale et, en tant que société, nous devons faire notre examen de conscience et nous rappeler que derrière chaque cycliste, il y a une personne. Nous devons cultiver le respect et l’empathie, des valeurs qui semblent de plus en plus rares mais qui sont essentielles pour une coexistence pacifique dans tous les domaines, à commencer par la route. Nous ne pouvons pas permettre que la haine et la violence continuent de porter atteinte au droit de chacun d’utiliser la route en toute sécurité. Car en Italie, la haine contre les cyclistes est en train de devenir un fléau social.

Des années déjà, en 2014, que nous nous faisions peur sur les routes italienne à l’occasion du camp d’entraînement de la Fédération cycliste valaisanne. L’Italie, malgré le Giro, n’est pas (plus?) un pays pour les cyclistes. Allez en Espagne, vous aurez moins peur.

Et faisons surtout très attention à ce qui se passe en Italie reste en Italie et que ce fléau de la haine des personnes à vélo ne se développe pas chez nous, car des abrutis qui nous veulent du mal, il y en a aussi.

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