«La nouvelle technique? Rouler dans une voiture à trois, le conducteur et deux gros bras. Repérer un cycliste qui file sur un modèle dernier cri. Le poursuivre sur plusieurs kilomètres, le serrer de près pour l’obliger à s’arrêter, puis, quand le sportif ébahi a posé le pied, surgir de la voiture, faire tomber le malheureux et embarquer sa monture.»
S’il faut encore embarquer une pelle et un spray au poivre pour une virée à vélo, on n’est pas sorti de l’auberge…
Sans parler du problème plus général du vol de vélo, rarement pris au sérieux par les forces de l’ordre.
On s’attache à ces bêtes-là. Elles nous rendent lestes, nous amènent partout à la vitesse du vent, nous ménagent de grands moments, lorsque, la nuit, la ville est libérée, offerte, secrète. Se faire voler son vélo, c’est chaque fois un petit coup de canif dans sa panoplie d’humain augmenté.
Et le plus souvent, un mode de transport de perdu. Pourquoi tant d’efforts et de foin pour une voiture volée et jamais pour un vélo?
Article original: La nouvelle manière de voler un vélo? Faire tomber le cycliste et le dépouiller – Le Temps