Avec la campagne «Fairtrail», le canton des Grisons promeut depuis plusieurs années la tolérance et une cohabitation paisible entre cyclistes et randonneurs sur ses chemins. Le Valais, en accord et discussion avec ces derniers, déploie aujourd’hui sa propre campagne de cohabitation avec le concept «Fairtrail».
Règles de bonne conduite.
Dans un but d’assurer une cohabitation harmonieuse entre les différents usagers des sentiers en milieu naturel, la SUVA, le Bureau de prévention des accidents (bpa), SuisseMobile, l’International Mountain Bicycling Association (IMBA Suisse) et l’association Suisse Rando ont élaboré un nouveau Code VTT. Celui-ci ayant une portée nationale, le groupe cantonal d’intérêt «cohabitation VTT-Randonnée-Agriculture» l’a adapté aux spécificités valaisannes, en adéquation avec les besoins des acteurs locaux.
«Le code VTT, ou règles de bonne conduite, a été décliné en plusieurs versions selon le public-cible visé», explique Valais/Wallis Promotion (VWP) sur son site internet. Le tout étant réuni sous la forme de visuels explicites en lien avec l’univers de la marque Valais et des messages adaptés aux situations propres au canton. Les règles de bonne conduite sont disponibles en français, allemand et anglais.
«Pour maximiser l’impact de ce travail de concertation, il est nécessaire que les différentes parties prenantes veillent à donner une visibilité suffisante à ces affiches dans les points névralgiques et ce, dans l’ensemble du canton», relève VWP. «Ce n’est que sur cette base que l’attention de chaque utilisateur sur ces messages positifs conduira à une cohabitation harmonieuse et respectueuse en milieu naturel.»
Pas d’homologation nécessaire
Parmi les outils développés, un panneau qui incite à la cohabitation entre piétons, cyclistes, mais aussi exploitants agricoles. Validé par l’État du Valais, ce panneau ne nécessite aucune homologation auprès de la Commission cantonale de signalisation routière préalable à sa pose. «Son installation sur les sentiers balisés des réseaux pédestre et VTT existants est vivement encouragée, surtout lorsqu’il s’agit d’itinéraires en cohabitation.»