À Vétroz et Bramois, pas surpris, mais déçu quand même…

Petite sortie avec le vélo de gravel ce dernier samedi. Un choix qui s’impose vu les conditions délicates des certains tronçons de la principale et unique voie cyclable du canton du Valais, notamment à la hauteur de la commune de Vétroz, clairement la pire du secteur. Pas uniquement sur les berges malheureusement, car c’est aussi la commune dont le conseiller municipal responsable propose de construire un grand parking pour limiter le chaos automobile autour d’une école où à peu près tout le monde habite à moins de deux kilomètres. Aussi la commune où les routes agricoles sont interdites aux vélos s’il vous prenait l’envie de quitter les berges encore verglacées un mois après les dernières chutes de neige…

A Vétroz, en hiver, ne restent donc comme solutions guère que la route de débord en direction de l’autoroute avec son trafic à haute vitesse et la route cantonale et ses 14’000 véhicules par jour. Peu engageant.

Pas surpris non plus à l’entrée de Bramois (commune de Sion), où la route vient d’être refaite et où la signalisation de chantier promettait un aménagement cyclable. Que ce soit bien clair, les deux aménagements les plus nuls pour les cyclistes sont dans l’ordre: la bande cyclable, surtout le long d’une route limitée à plus de 30 km/h, et le trottoir à partager avec les piétons. Dans ce cas c’est aussi et surtout nul pour les piétons sur qui on reporte le problème du trafic automobile dangereux pour les cyclistes.

Et ce qui est incroyable, c’est que, sur cet aménagement tout neuf, on a réussi l’exploit de mettre les deux: bande cyclable et trottoir partagé. Incroyable, sans parler de la continuité qui n’est plus assurée dès le premier carrefour giratoire (large, à forte et rapide circulation qui plus est)en direction de Sion.

Mettriez-vous votre enfant de 8 ans sur cette route? Si la réponse est non, c’est que cet aménagement «cyclable» ne mérite pas ce qualificatif. C’est aussi simple que cela.