L’avis de l’Organisation suisse des patients.
«La Suisse est le seul pays européen à vouloir confier l’e-ID à des entreprises privées. Cela permettrait aux fournisseurs d’enregistrer d’énormes quantités de données personnelles. Les partisans de la loi argumentent que l’e-ID serait fondée sur le concept „Privacy by design“. Cela signifie que la protection des données est prise en compte dès la conception et le développement du hardware et des logiciels. Mais en clair cela veut dire qu’en matière de gestion des données tout repose sur la confiance que l’on accorde au fournisseur.»
«La confiance passe par le contrôle», avait coutume de dire le rédacteur en chef adjoint d’un quotidien où j’ai travaillé par le passé. Pour le coup, je suis d’accord. Pas de contrôle sans transparence. Confiance nulle.
Article original: La loi sur l’identité électronique nuit à l’acceptation vis-à-vis des données numériques sur la santé – Schweizerische Stiftung SPO Patientenschutz