Ces jours, avec un nouveau vélo et un magnifique petit voyage à vélo entre le Valais et les Grisons que je vous conterai bientôt, je suis sur un petit nuage cycliste. Et comme les bonnes nouvelles ne viennent jamais seules, les lecteurs de Bikin’Valais contribuent à la bonne humeur ambiante. Point de râlerie cette semaine, mais deux témoignages sympathiques qui démontrent que le vélo fait son petit bonhomme de chemin, aussi en Valais.
«Souvent on parle d’automobilistes qui ne respectent pas les cyclistes. Cette fois j’aimerais saluer la conduite de certains chauffeurs en Valais», m’écrit ainsi Nicolas Debons. Le 23 septembre, il est allé faire un tour à vélo au Rawyl avec un groupe d’amis. «En descendant le car postal se trouvait devant nous. Sans que nous forcions, il s’est spontanément arrêté sur le bas-côté pour nous laisser passer. Il n’y avait pas de voiture, seulement six cyclistes.»
Rebelotte le mardi 26 septembre alors que Nicolas Debons faisait du vélo tôt le matin dans la montée entre Sion à Signèse. «Sur un replat, la route était étroite, un car postal arrivait en face et s’est arrêté pour me laisser passer alors qu’on aurait pu passer à deux. Ces comportements amicaux envers les cyclistes méritent à mon avis d’être mis en avant. Si vous avez contact avec des employés des cars postaux, n’hésitez pas à faire passer mes remerciements. Et peut-être les stimulations cette fois positives pourront inspirer des conducteurs peut-être moins tolérants.»
Voilà qui est fait et merci à ces chauffeurs attentifs et attentionnés.
L’autre bonne nouvelle nous vient du Chablais valaisan, où Jean-Yves Vassali nous signale la création d’une «magnifique piste cyclable» sous la voie de l’AOMC, entre Vionnaz et Illarsaz. Elle permet aux cyclistes d’éviter la route principale et le pont qui enjambe la voie ferrée, pour rejoindre Illarsaz, sa passerelle sur le Rhône et rejoindre ainsi Aigle et le Centre mondial du cyclisme en toute sécurité.
Une piste cyclable du niveau de celle du coude du Rhône, entre Martigny et Fully, qui montre qu’il est possible de proposer des solutions sérieuses et adaptées aux cyclistes. Ces derniers n’en seront que plus nombreux lorsque ces bons exemples ne seront plus des cas isolés.