«Aucun stress, ni avant ni pendant l’épreuve, le temps de discuter avec les gens, d’apprécier le paysage et le parcours, tout en se tirant la bourre de temps en temps si on le souhaite, ce Raid du val d’Illiez était vraiment génial», s’enthousiasme un participant de la seconde édition de cet événement qui s’est déroulé le 7 août dernier au départ de Champéry.
À voir le sourire des autres participants et les discussions à l’arrivée, cette appréciation était largement partagée et les organisateurs de Ride Switzerland semblent avoir trouvé la bonne formule. Le concept est simple: une boucle d’un peu moins de 40 km au départ de Champéry, en compagnie de quelques guides locaux, parsemée de trois secteurs chronométrés sans trop de complication avec l’application Strava. La fiabilité n’est pas toujours au rendez-vous et certains temps étaient plutôt surprenants, mais comme l’idée est de ne pas trop se prendre au sérieux, le résultat importe assez peu. Chacun est responsable de son chronométrage et des bugs de son équipement, finalement. Pour être vraiment tranquille, il faudrait peut-être doubler son GPS avec l’application du smartphone.
Café et gâteaux au ravito
L’essentiel n’était donc pas dans le chrono et le peloton d’une petite trentaine de « riders », quelque peu hétéroclite avec des spécialistes de DH, des crosseurs, des randonneurs et l’un ou l’autre inclassable s’est élancé sur le coup de 8h30 du centre de Champéry en direction d’Ayerne pour une première « spéciale » plutôt roulante où il fallait «mettre du braquet ». Le peloton reformé s’est ensuite dirigé vers le plateau de Barme pour un café bienvenu, au soleil et agrémenté de quelques gâteaux. Pour une fois que l’on avait le temps de manger, on n’allait pas se priver, non?
Burger et mousse à l’arrivée
Cap ensuite sur le venté col de Cou, par un joli sentier à flanc de coteau (précédé d’un mur sur une route 4×4) avec au sommet une vue imprenable sur la France voisine. Les riders et rideuses ont ensuite rejoint les Crosets pour un ultime «chrono» descendant sur la piste de descente où les locaux ont su faire parler la poudre et leur style. Généreux, ils ont dévoilé quelques superbes sentiers pour rejoindre la station ou chacun a pu déguster un délicieux burger accompagné d’une mousse bien méritée.
Une bien belle journée, qui saura sans nul doute attirer encore quelques participants supplémentaires l’an prochain (mais pas trop, hein, on est bien entre nous…). Les compétiteurs purs et durs passeront certes leur chemin, mais les autres trouveront leur plaisir dans cette rando en partie chronométrée… et seulement si on le veut bien. Nous, à coup sûr on y revient!
Quelques belles images de Niels Ebel
Bonjour,
Vous recommandez quoi comme VTT pour cette rando? Hardtail ou full?
Merci d’avance!
Bonjour Myriam,
C’est égal (réponse facile ;-), mais dès que l’on quitte les routes forestières toutes lisses, je trouve que l’on est toujours mieux sur un full.
Les montées en liaison sont certes assez roulantes (on n’y est pas pressé) mais les tronçons chronométrés sont davantage « dans le terrain ». Et pour les portions descendants, liaison ou 3e chrono, ce sera mieux avec un full si vous avez le choix. Mais avec un HT, ça passe toujours aussi.
Merci, alors ce sera en full !