Les Swiss Mobility Days se sont récemment tenus à Martigny et la presse a parlé comme du salon de la « mobilité propre », de la « mobilité douce » alors qu’il ne s’agit partout de que parler de l’automobile. Seul « Terre & Nature » embrasse le problème de manière plus globale en annonce de ces journées qu’il eût mieux fallu baptiser Swiss Electric Car Days, ce qui est moins vendeur, j’en conviens.
Certains diront que j’exagère, mais il n’y a qu’à écouter certaines interviews (merci à Frédéric, lecteur du blog, de me l’avoir signalée) et consulter le programme officiel pour se rendre compte que les transports publics, la marche ou le vélo ne font pas partie des solutions envisagées par les Swiss Mobility Days, une plateforme qui se veut pourtant « ouverte au partage de connaissances entre les professionnels du secteur et le grand public afin de démontrer que l’utilisation de solutions propres est un moyen efficace de lutter contre les problèmes environnementaux actuels et futurs ».
Je ne veux pas dénigrer la mobilité électrique, mais les voitures électriques, fussent-elles plus respectueuses de l’environnement, ne résoudront pas les problèmes d’encombrement, congestion, bouchons et autres accidents. Après bientôt un siècle de « tout à la bagnole », je ne suis pas certain que le « tout à la bagnole électrique » soit la seule voie à suivre lorsque l’on parle de la mobilité de demain. Et même d’aujourd’hui.