Dans le Nouvelliste du 13 janvier, le directeur de Valais/Wallis Promotion, Damian Constantin dit sa confiance dans le vélo pour développer le tourisme estival: « Je crois au développement du tourisme en plaine à travers le vélo car on peut pédaler du Bouveret à Brigue hors des routes cantonales avec des tas de lieux à visiter. »
C’est presque vrai pour la première partie, car le trajet sur les berges du Rhône est notamment interrompu avant Martigny (sauf à rouler sur du gravier, ce qui n’est pas rédhibitoire en soi) puis à Sion et à Chippis, sans parler de la traversée du bois de Finges.
Les Berges du Rhône sont le seul axe cantonal interdit aux autos, mais les « tas de lieux à visiter » sont malheureusement un peu plus loin, dans les villes et les villages, hormis le Rosel à Martigny, les Îles à Sion et la réserve naturelle de Pouta-Fontana. Après, pour se rendre dans les villages, au vu de la considération dont jouissent les cyclistes dans le canton, mieux vaut être un cycliste aguerri et bien averti des dangers de la circulation.
Pour que des touristes cyclistes (et même les non-touristes) se sentent à l’aise, les itinéraires doivent être sûrs et confortables (en hiver aussi…). Et là, on en est encore loin. Très loin.