Aux débuts du VTT étaient les roues de 26″. Plus petites que celles des vélos de route, elles pouvaient être plus solides et rigides, sans danger de se plier en huit au moindre choc, quoique cela s’est tout de même parfois produit.
Aujourd’hui, les roues de 29″ gagnent à peine en popularité, ce qui me réjouit, vu les qualités de ces vélos, que pointe la concurrence des roues de 27,5″ ou 650B. À peu près le diamètre obtenu en montant des pneus de 2,3 sur une jante de 26″, vous suivez?
Nino Schurter a remporté la première épreuve de coupe du monde à Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, au guidon d’un Scott monté en 27,5″. Vu sa petite taille, les arguments sont tout trouvés: il n’a jamais été à l’aise sur un 29″ et le 27’5″ lui convient à merveille, mieux qu’un 26″.
Loin de moi l’idée de contester les arguments d’un des meilleurs pilotes du monde, reste que cette multiplication des standards laisse songeur à l’heure où l’UCI réglemente la hauteur des chaussettes: http://inrng.com/medias/docs/equipment-and-position-controls-2012.pdf (page 38).
Et ce qu’il y a de bien avec le VTT, c’est que chacun peut emprunter à l’occasion les mêmes parcours que les meilleurs mondiaux, avec les même vélos. Ou presque, parce que s’il faut désormais avoir trois bikes dans son garage, en 26, 27,5 et 29 pouces, cela va devenir difficile de suivre le mouvement.