Les batteries qui ont sauvé mon Pentax de la casse

Les batteries rechargeables Sanyo Eneloop.

Le cycliste qu manque de jus n’avance plus très vite, mais il avance toujours. Mon appareil photo, un Pentax K200, lui s’arrête tout net lorsqu’il n’a plus ses Volts réglementaires. Normal, je sais. Sauf qu’il a failli me rendre dingue quand-même. Cet appareil fonctionne avec des piles « bâton » normales, ce qui peut être un avantage. Mais au quotidien, cela revient plutôt cher. Je me suis donc rabattu sur des piles rechargeables. Bien, sauf qu’après une vingtaine d’images l’appareil m’indique que les batteries sont vides… Il est prévu pour 4 x 1,5 Volts, alors il ne doit pasmtrop aimer les 4 x 1,2 des batteries rechargeables.

Une recherche sur le net plus tard, je sais que les rechargeables, même les plus récentes qui offrent une grosse capacité (2500 mAh), baissent assez rapidement de tension, vers 1,1 Volts, voire moins. Sauf, paraît-il les Sanyo Eneloop (http://www.eneloop.info) dont la tension resterait stable jusqu’à l’épuisement de la batterie.

Comme je ne risque rien à essayer (c’est ça ou je change d’appareil), je me mets en chasse de ces batteries rechargeable fort prometteuses. J’en trouve sur le net, mais pas chez le vendeur du coin et je suis un peu pressé… Je me souviens alors avoir lu que les batteries rechargeables Apple étaient des Sanyo Eneloop… et il y en a chez le vendeur du coin. Banco, je repars avec un chargeur estampillé de la pomme et six batteries. Le fanboy complet donc, avec mes macs et autres produits Apple.

Résulat? Que du bon. Les accus tiennent facilement la journée, même par basses températures, comme en début d’année à Stockholm. Plus besoin de se trimballer quatre jeux de batteries rechargeables, plus besoin de s’énerver… Et, surtout, j’ai pu garder mon appareil 😉

Pistes cyclables en Suisse, c’est pas gagné…

«Ce qui est malsain dans ce texte, c’est qu’il cherche à favoriser la mobilité douce en lui donnant la priorité». Évidemment il faut savoir ce que l’on veut dans la vie… La phrase est du député au Grand Conseil (parlement) genevois Alain Meylan (libéral), a propos de l’initiative qui veut augmenter le nombre et surtout raccorder les pistes cyclables à Genève. Le parlement a refusé (http://www.tdg.ch/node/305721). Trop cher, trop extrémiste, trop anti-bagnole au pays du salon de l’auto.

Feu rouge à Stockholm, sauf pour les vélos…

C’est étonnant comme ce qui est possible ailleurs, comme au Danemark ou aux Pays-Bas, depuis de longues années semble tout à fait impossible chez nous. L’exemple de Montréal semble aussi démontrer que lorsque l’on aménage l’espace public en faveur des cyclistes, leur nombre augmente. Mais ce doit bien être ça qui effraie tous ces mecs en SUV en ville avec la clim à fond.

Mais enfin, dans une ville de Genève où le magistrat en charge du Département de l’environnement urbain et de la sécurité en Ville de Genève, Pierre Maudet, parle lui-même de « cycloterroristes », on se dit que ce n’est pas gagné.

Eclairage écolo et sans dynamo

Visite chez Marc-AndrŽé Elsig, collectionneur de vŽélos, maillots, cartes postales, journaux et autres objets en rapport avec le cyclisme. Joakim Faiss, Sierre, le 9 mars 2009.

Visibilité garantie à 2m, si tout va bien. Et pas trop longtemps. Mais on n’est au moins pas encombré par une dynamo, ni par les accus…