Nouveau parcours avec une bosse supplémentaire du côté d’Ecône pour l’édition 2012 du Grand-Prix Valloton qui s’est couru ce dimanche 1er avril à Fully. Une septantaine de mètres de pavés lui on même donné un petit air de Tour des Flandres qui a d’ailleurs eu lieu le même jour avec la victoire de Tom Boonen. Afin de conserver et développer encore ce caractère particulier de la course, les autorités communales ont déjà décidé de paver l’ensemble de cette nouvelle montée à travers les vignes pour la prochaine édition. (Edit de la publication du 1er avril ;-))
Le cyclisme est un sport assez simple. Les coéquipiers de Cancellara fatiguent le peloton, Spartacus attend que tout le monde soit bien à fond et démarre… Presque en facteur, bien assis.
Vous aimez le vélo, les belles images, vous disposez d’un iPad et êtes disposé à payer (un peu) pour ce travail? L’application The Collarbone (la clavicule) vaut le détour, surtout qu’elle est livrée avec quelques galeries de démonstration. Ensuite les reportages s’achètent au prix de 1.- soit le quart du prix d’un café dans nos contrées helvétiques.
Nommée d’après l’os de l’épaule que tout cycliste craint de se casser lors d’une chute, The Collarbone entend surtout rendre compte de la vie quotidienne du peloton, parfois dramatique, parfois drôle, souvent difficile.
La Merida Bike à Salvan, l’un des principaux rendez-vous du calendrier VTT en Valais, ne vivra pas sa 17e édition en 2012, relève Le Nouvelliste (article web réservé aux abonnés) en ce 14 décembre 2011. « Le comité d’organisation, le Team Vallée du Trient, n’a pas eu d’autres alternatives, face à divers problèmes, que de condamner l’une des épreuves les plus appréciées de l’année », poursuit le journaliste Christophe Spahr. Année après année cette course réunissait plusieurs centaines de participants. Ils étaient 400, en juin dernier.
Le comité évoque notamment une certaine lassitude de membres en place depuis le début, de frais toujours plus importants et un manque de soutien de la part des instances touristiques locales pour expliquer cette décision prise « la mort dans l’âme ».
Le podium de la 1e ligue du Netplus Challenge 2011 avec Arnaud Rapillard, le dominateur de la saison, sur la plus haute marche.
C’estaux Fol’Terres de Branson qu’a eu lieu la cérémonie officille de remise des prix de l’édition 2011 du Netplus Challenge. Une cérémonie très sympa, à l’image de cette série de courses VTT qui a succédé au Trophée du Coude du Rhône.
Avec une moyenne de 250 concurrents par course, le Netplus Challenge a déjà fait mieux. « Avec le système des ligues, nous avons pris un risque« , a reconnu Joan Aymon, président du Netplus Challenge. « Au vu du résultat, je pense que nous avons bien fait, même si cela n’a pas satisfait tout le monde. Nousa vons fait un sondage et ferons un bilan au mois d’octobre. Mais avant tout, le cyclisme, le VTT est un plaisir. Le plaisir de passer une journée avec d’autres gens, découvrir des parcours et des paysages en partageant ce sport, qui reste un jeu avant tout. »
Pour ceux qui connaissent la Derup’ de Champéry sur le sec… Enfin, en course elle n’est jamais sèche, mais cela n’a pas l’air de perturber le nouveau champion du monde de descente, le Britannique Danny Hart, 20 ans tout juste. Une leçon, que dis-je, une raclée. Qui a dit que le boue c’étais glissant? Il faut juste savoir en profiter. Non, ce mec est un grand malade. Quant aux commentaires, on connaissait les Goooooooooooooool des Sud-américains, mais les British font assez fort dans leur genre aussi. « Avec des c….. pareilles, comment fait-il pour s’asseoir? » demande l’un des deux à la fin 😉
Le 29 pouces apporte vitesse et sécurité. Difficile de s'en passer après y avoir goûté. (Photo: sportograf.com)
Je ne vais pas répéter tout le bien que je pense de mon Merida 1800-D équipé de roues de 29 pouces, mais les résultats du dernier Grand Raid amènent tout de même un peu d’eau à mon moulin. Comme l’an dernier, les deux premiers de la course sont équipés de 29”. Tant Urs Huber, vainqueur 2011, et Karl Platt, vainqueur en 2010 et deuxième cette année, avaient fait ce choix.
Pour ma part, j’avais dans un premier temps renoncé à cette édition, prévue depuis Nendaz sur le Merida Big Nine. Hors de forme et fatigué, tant dans le corps que dans la tête, je m’était fait une raison en début de semaine. Puis je me suis décidé à prendre le départ depuis Hérémence, aux côtés de mon épouse Caroline.
Le changement de versant après le ravitaillement de Mandelon, toujours un régal avec le lever du soleil.
Comme je ne me gêne pas pour dire les choses lorsqu’elles me dérangent, je profite de la 22e édition du Grand Raid Verbier-Grimentz pour les dire aussi lorsque tout va bien. L’an dernier, les organisateurs de cette course mythique avaient cru bien faire en rallongeant le parcours et en augmentant les tarifs d’inscription. La participation avait chuté dans les grandes largeurs. Cette année, ils ont corrigé le tir et le nombre de participants s’est inscrit à la hausse, à 2700 personnes et un peu moins de 2400 à l’arrivée. On est loin des 4000 de la grande époque et le comité vise aujourd’hui 3000 inscrits et ce n’est peut-être pas plus mal de ne pas vouloir aller au-delà. Pour des raisons de sécurité, mais aussi pour le plaisir des participants. Avec quatre départs et 4000 coureurs, les bouchons sur les sentiers deviendraient difficilement supportables pour le gros du peloton et les dépassements plus périlleux et pénibles pour ceux qui font la course en tête de chaque catégorie.
Un soleil radieux a acompagné les quelque 2700 participants du Grand Raid 2011 sur les différents parcours entre Verbier et Grimentz samedi dernier. Le photographe du Nouvelliste, Christian Hofmann, était fidèle au poste avec de superbes images. Une petite galerie de ses photos ci-dessous.
Passage au moulin de Chiboz: ne pas sortir du sentier...
Décidément, le tout nouveau Netplus Challenge nous promet de belles surprises pour cette saison de VTT 2011. Le concept des ligues tout d’abord, qui fera courir les cyclistes par niveau plutôt que par classe d’âge. Une petite révolution dont on se réjouit de voir la première application en vrai. Tout commencera par une course « warm up » le 30 avril à Martigny, histoire de situer le niveau de chacun. Chacun pourra ensuite batailler avec des coureurs de son niveau et viser une promotion dans la ligue supérieure (si j’ai bien compris).
Mais la plus belle surprise pour ma part reste la découverte du parcours de la Randonnaz Bike, le 25 juin à Fully. Un peu parce que c’est chez moi, mais surtout parce que les organisateurs n’ont pas craint de tracer un parcours de vrai VTT. Sans craindre d’affronter la mythique montée de Scinllioz qui a fait les beaux jours de la « Face Nord » de Saillon. Arrivés au sommet, les concurrents bifurqueront à gauche plutôt qu’à droite pour entamer la descente sur les hameaux de Fully. Et là, mes amis, du single, du single et encore du single…
Il fallait oser faire passer une course par là. Ils ont osé et c’est tant mieux. Quelques passages sont peut-être un peu « chauds », mais à chacun d’adapter sa vitesse et ses trajectoires, c’est aussi cela le VTT. Cette course devrait à coup sûr marquer les jambes, les pupilles et les esprits.
Jamais été aussi en retard dans l’entraînement, pas encore de vélo, mais rarement je ne me suis autant réjoui d’une compétition de VTT. Le Mountain Bike peut être, doit âtre autre chose que des aller-retour sur des routes forestières. La preuve avec la Randonnaz Bike. Tous à Fully le 25 juin!
Je suis en train d’écrire un article consacré aux prochains Championnats du monde de mountain bike, du 29 août au 4 septembre 2011à Champéry, article à paraître en avril dans le magazine Velo Romand. Cela me donne l’occasion de me replonger dans mes archives photographiques des compétitions à Champéry. Et de retrouver des photos assez épiques du four cross en plein orage, comme on le constate sur cette image du talentueux Christophe Margot, qui ne recule devant rien pour ses photos…
Le cycliste valaisan Julien Taramarcaz a annoncé samedi soir à Fully, à l’occasion de son souper de soutien, avoir signé un contrat de coureur professionnel avec la nouvelle structure de VTT et cyclocross de BMC. Cette dernière sera menée par un autre Valaisan, Alexandre Moos, qui a annoncé sa retraite du cyclisme pro sur route plus tôt dans la semaine.
A Fully, Julien Taramarcaz a pu constater l’important soutien populaire dont il bénéficie dans sa commune. Plus de 235 personnes avaient répondu présentes à l’invitation de son fan-club pour cette soirée.