Une boucle que j’aime bien au départ d’Ovronnaz (ou depuis la plaine, mais c’est plus dur…). Selon la saison, avec trois cabanes (Lui d’Août, Fenestral et Sorniot) sur le parcours, pas besoin de trop se charger en ravitaillement.
Dans le sens des aiguilles d’une montre
Depuis Ovronnaz, en saison, on peut se faciliter la vie en empruntant le télésiège jusqu’à Jorasse puis prendre le sentier traversant en direction de Petit Pré.
Depuis la cabane de la Lui d’Août, je déconseille toutefois de suivre ma trace ci-dessous dans le défilé de l’Etroit (plus connu comme l’Étraille, mais pas sur les cartes de Swisstopo), car le chemin n’a pas été entretenu depuis longtemps et est très encombré.
Celui du dessus, qui mène plus directement au parking de l’Erié n’est pas tout simple non plus (et peut-être trop aérien si vous êtes sujet au vertige), mais a le mérite d’être plus court et spectaculaire. Sinon, il faut prendre la route en gravier entre Ovronnaz et le parking de l’Erié.
Depuis l’Erié, le sentier sous le Chavalard est « roulable » en entier si vous êtes en forme ou en vélo assisté. Depuis Sorniot, il y a deux ou trois variantes possibles entre Sorniot et le col du Fenestral, mais aucune sans portage 😉 On peut rouler jusqu’au bout du lac supérieur et porter ensuite son vélo jusqu’au Fenestral. La variante proposée ci-dessous permet à mon avis de mieux répartir le portage sur la longueur de la montée et de profiter un peu du paysage. Mais ce n’est pas facile facile pour autant.
La descente depuis le Fenestral ne présentait pas de difficulté particulière (pour des vététistes aguerris on va dire) en juillet-août 2024, mais cela peut changer.
Dans le sens inverse des aiguilles d’une montre
Peut-être bien que je préfère le tour du Grand Chavalard dans ce sens, mais les deux options ont leur charme et leurs difficultés.
Dans ce sens, après avoir rejoint Petit Pré, il faudra remonter la combe du Fenestral, mais elle est plus roulante que sur l’autre versant et vous pourrez enfourcher votre bécane de temps à autre, même après le Grand Pré d’Euloi. Avec une assistance électrique, les jambes qu’il faut, un peu de technique et de chance aussi, il doit être possible de faire toute l’ascension ou presque à vélo.
Pour la descente sur Sorniot, on peut soit rester sur le sentier principal à flanc de coteau ou descendre (comme sur la trace dessous) plus directement en direction du lac et le longer ensuite. Cette descente n’est pas des plus simples, notamment en raison du sentier très creusé où l’on a tôt fait de rester accroché par les deux pédales en même temps…
La récompense viendra plus loin après la brève ascension (environ 100 m de dénivelé) du pierrier sur le chemin de l’Erié. Ce dernier chemine en bacon sur près de 2,5 km, avec une vue imprenable sur la plaine du Rhône.
Depuis l’Erié, le retour sur Ovronnaz peut se faire par le sentier en direction de la Lui d’Août, un peu plus compliqué dans ce sens (dommage que la commune de Saillon ne veuille semble-t-il pas l’améliorer un peu, même pour les marcheurs) ou par quelques sentiers supplémentaire et la route carrossable via Randonnaz et la traverse de Sinlio. Il faudra alors remonter encore un peu (100 m de dénivelé) avant de « retomber » sur Ovronnaz, en bas de station.
Pour ma part, la trace indiqué ci-dessous m’a ramené sur Fully, ce qui est bien aussi 😉
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