Au sujet des aménagements cyclables en Valais

Ce n’est pas moi qui le dis.

«Elles ont passé leurs vacances entre Bordeaux et le bassin d’Arcachon. Et si, d’habitude, elles se déplaçaient en voiture sur place, elles ont, cette fois, choisi le vélo. «Ça change complètement la donne. On oublie les problèmes de parking ou d’embouteillage et on a une plus grande liberté», explique Lydie qui se met à regretter le manque d’infrastructures cyclables en Valais. «Là-bas, tout est fait pour le vélo. On peut en louer partout et les pistes sont bien aménagées et, surtout, elles ne sont pas en bord de route. Je ne serai pas à l’aise à côté de voitures qui roulent à 80 km/h.»

Pourtant, à en croire le Service de la mobilité on peut être tout à fait rassuré à ce sujet. Les automobilistes à 80 km/h ne sont pas dangereux chez nous.

Article original: Des familles valaisannes font leur bilan carbone: les enjeux de l’habitat

2 réflexions au sujet de “Au sujet des aménagements cyclables en Valais”

  1. Cher Joakim, je rentre d’un long périple de près de 4 semaines à vélo dans l’ouest des USA. De San Diego (Californie) à Salt Lake City (Utah) en passant par le Nevada et l’Arizona. Des routes dont certaines sont clairement dangereuses à cause du trafic, une personne a été accidentée, mais là n’est pas le sujet. Je vous sais particulièrement sensible au sujet des pistes cyclables. Après l’enfer de certaines routes, j’ai vécu au paradis. Le Jordan River Trail, c’est de lui qu’il s’agit, est une piste de cyclable de près de 50 miles. Oui près de 80 kilomètres. Elle se trouve entre Provo et Salt Lake City. Elle est en milieu naturel et totalement hors du trafic motorisé pour l’essentiel du parcours. C’est absolument inédit à ma connaissance et hautement fréquenté et apprécié par les riverains. On traverse des zones habitées, des campus, des golfs, marais et autres parties boisées dont des parcs pour se reposer et des aires de picnic. Donc un vrai paradis pour promeneurs et cyclistes où la vitesse n’est évidement pas possible car cela ondule continuellement au gré du relief. La mise en œuvre d’un tel projet a duré plus de dix ans et impliqué 16 villes et 4 counties. Alors, si les autorités valaisannes pouvaient s’en inspirer pour “meubler” intelligemment les bords du Rhône, vous en seriez je suis sûr ravi. Amicalement, William Fracheboud

    • Merci William pour ce témoignage, la preuve que le meilleur est possible partout si on le veut bien. En juin, je suis rentré du lac de Garde à vélo, en passant par le Trentin-Haut-Adige. Depuis le sud du lac de Garde jusqu’au pied du Stelvio il y a environ 240-250 km et j’ai bien dû faire 5km en dehors d’une piste cyclable balisée. Et jamais je n’ai roulé sur une route principale… Assez fou en comparant avec notre canton du Valais qui se targue d’être une destination cyclable. C’est un beau coin, mais nous n’y sommes pour pas grand chose et que faisons-nous pour y améliorer le quotidien des personnes à vélo, pour favoriser ce mode de transport qui ne résoudra certes pas tous les problèmes actuel, mais qui peut y apporter des réponses pour une part non négligeable? Si on le veut bien…

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