La Suisse en gravel: Interlaken – Andermatt

Retour en… 2017 avec la suite de nos aventures en gravel entre Fully et Vals.

Episode 1: La Suisse en « gravel »: Fully – Interlaken

Bien requinqués par le repas du soir, une nuit paisible et un copieux petit-déjeuner, nous reprenons la route en suivant toujours le balisage de la Suisse à vélo.

Dis bonjour aux vaches...
Dis bonjour aux vaches…

De petits chemins très agréables nous mènent à Meiringen, via les chutes de Giesbach, tandis que notre impatience de découvrir le fameux col du Grimsel grandit au fil des kilomètres.

Ce col restera dans nos mémoires, mais pas forcément pour les bonnes raisons… Si le paysage est de toute beauté, la fréquentation de cet itinéraire un dimanche ensoleillé d’octobre est juste insupportable. Plongez deux cyclistes dans un mélange des 24 Heures du Mans et du Bol d’Or moto et vous aurez une idée de l’ambiance sur cette route de montagne. Et tout cela pour se garer au sommet et se ruer sur la première place libre en terrasse…

Le problème du Grimsel: une circulation démentielle et à haute vitesse.
Le problème du Grimsel: une circulation démentielle et à haute vitesse.

L’accueil des cyclistes n’étant pas non plus des plus sympathiques (pourtant on a certainement bien plus faim et soif que n’importe quel motorisé après avoir gravi le col à vélo) nous ne nous éternisons pas et entamons la courte descente jusqu’à Gletsch.

Dans le Grimsel, serrez bien à droite, car on passera que vous le fassiez ou non.
Dans le Grimsel, le problème de la circulation est d’autant plus dommage que le cadre est superbe..
Le lac au col du Grimsel.
Le lac au col du Grimsel.

A Gletsch, ce n’est ni ce qui reste du glacier du Rhône, ni les bistrots, inexistants ou fermés, qui nous retiendront longtemps avant d’entamer le montée du col de la Furka.

La Furka, un peu plus calme que le col précédent.
La Furka, une belle route, pas trop raide.

Un beau col, encore une fois, avec un trafic un peu plus calme que dans le Grimsel, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Le décor est toujours aussi majestueux.

Après une halte bienvenue pour voir ce qui reste du glacier du Rhône, le sommet n’est plus très loin. Une nouvelle petite halte dans un cadre un peu plus « sauvage » nous permet d’envisager sereinement la descente vers Andermatt dans une belle lumière de fin de journée.

Les derniers kilomètres avant Andermatt se font sur une piste à l’écart du trafic et c’est avec grand plaisir que nous nous installons devant un plat de viande froide et une grand mousse à l’hôtel Sonne où nous avons pris nos quartiers pour la nuit.

Dernière ligne droite vers Andermatt.
Dernière ligne droite vers Andermatt.

Au final, pas énormément de gravel, mais ces grands cols alpins manquent parfois de chemins de traverse. Ou alors plus adaptés au VTT qu’au gravel chargé de sacoches.