La route se partage, ouais, ouais…

Ceux qui prétendent que les cyclistes roulent n’importe comment (Police vaudoise et Suva en tête) aiment bien leur rappeler que « la route se partage » et que sans respect mutuel rien ne va et patati et patata.

J’aimerais juste dire ici, enfin écrire, qu’avant de pouvoir partager, il faut avoir quelque chose pour le faire. Et des routes, c’est certain que les cyclistes n’en ont pas. Ou si peu. Et là, il doivent les partager de force avec des automobilistes qui n’ont pas le droit d’y être, comme sur les berges du Rhône à Ardon – Conthey.

Route interdite aux autos, mais elle se partage, hein?

Et quand les automobilistes, enfin le canton, soyons corrects, daigne parfois octroyer un peu de place aux vélos, c’est quand il y en a vraiment trop (de place). Parce que, voyez vous, les automobiles ont besoin de présélections pour tourner, et les présélections, ça prend de la place.

Peindre une bande cyclable? On veut bien…

Mais ça tombe bien, il n’y a qu’à effacer la peinture jaune dont on ne se souvient même plus pourquoi on l’avait mise à cet endroit.

…à condition de pouvoir l’effacer s’il faut faire de la place aux BAGNOLES (beaucoup plus important que la sécurité des cyclistes).

Alors voyez-vous, le sens du partage, le respect et tous ces trucs… on pourrait peut-être commencer par là, en effet, mais du bon côté. Parce que quand je passe là avec mon vélo, j’ai juste l’impression qu’on se fiche de moi. Et que la route se partage, en effet, entre ceux qui prennent déjà toute la place.

Et après, ont veut bien laisser la peinture jaune. De qui se moque-t-on (je connais la réponse)?