Retour sur les routes valaisannes, dure réalité

Ce coup-ci, c’est certain, je suis de retour en Valais.

Les vacances sont finies et c’était bien. Deux semaines en Catalogne, un peu plus de 800 km de vélo de route, la piscine, la plage, le repos, la bonne nourriture, de bons petits vins et des gens sympas. Très sympas. Même, et peut-être surtout, avec les cyclistes.

D’abord, il est assez facile de reconnaître les routes pittoresques et adaptées au vélo: elles sont signalées d’un panneau « Attention, cyclistes » pour les autres usagers. Souvent accompagné d’un autre panneau: « Laissez 1,5 m de distance en doublant un cycliste ». Là, vous savez que ce sera une belle route et que vous aurez la paix. Huit-cents kilomètres donc, et pas un coup de klaxon. Et quand j’écris pas un, c’est pas un. Même pas un petit « tut-tut » pour dire « je vais passer ». Non, le Catalan et le touriste en Catalogne attendra s’il le faut. Longtemps même. Quinze, vingt, trente secondes, voire davantage. Il attendra avant de doubler à un endroit approprié. Respect total, merci.

Le panneau qui va bien: attention aux cyclistes sur toute la route.

L’autre panneau qui va bien…
Rien à voir avec les Italiens de Riccione (en février pourtant, loin de la cohue touristique sur les routes) où c’était pourtant top, ni avec le Valaisan que j’avais oublié jusqu’à l’autre soir: un coup de klaxon de quatre-cinq secondes à l’entrée d’une galerie couverte pour me signaler je ne sais quoi. Qu’il avait dû ralentir de 100 à 80 km/h sur la route de La Tzoumaz? Quelques instants plus tôt, en traversant un village accroché à la pente, je me suis arrêté trois fois et collé au mur pour laisser passer une auto. Pas un signe de remerciement. Et quand j’écris pas un, c’est pas un.

De beaux villages, chargés d’histoire, il y en a aussi ailleurs que chez nous… Ici Castello d’Empurie, au nord de la Catalogne.
On vit dans un pays magnifique, mais je ne suis pas certain que nous méritions tous ces touristes qui nous rendent visite. Et je ne parle pas d’accueil, juste de bon sens, de respect et de politesse. C’est l’affaire de tous, comme le tourisme. Et c’est pas gagné.

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