Cyclocross glacial à Sion – Taramarcaz juste devant Moos

De la neige, de la glace, un froid de canard… Conditions difficiles dimanche pour le cyclocross international de Sion et la grosse centaine de concurrents, toutes catégories confondues. Sur le terrain gelé et verglacé des Casernes, c’est le Suisse alémanique, spécialiste de VTT, Lukas Flückiger qui s’est montré le plus à l’aise. Il s’est imposé après avoir faite toute la course en tête avec l’Italien Marco Bianco. Un autre Italien, Fabio Ursi, complète le podium. Pour Lukas Flückiger, c’était là la troisième victoire de la saison.

Les deux Valaisans Julien Taramarcaz et Alexandre Moos, qui faisaient tous deux leur rentrée en cyclocross, ont été au coude à coude durant toute la course. A l’arrivée Julien Taramarcaz se classe cinquième en conservant un mince avantage sur Alexandre Moos.

Plus tôt dans la journée, chez les U23, amateurs, masters et juniors (le plus gros peloton du jour), on a assisté à une véritable démonstration d’Arnaud Grand qui s’est imposé avec un peu plus d’une minute d’avance sur Sven Dumusc et deux minutes sur Anthony Grand. Beau succès pour le VC Rennaz qui place trois de ses coureurs aux trois premières places.

Chez les femmes, la victoire est revenue à Katrin Leumann qui signe elle aussi sa troisième victoire de la saison. Elle devance Alexandra Baehler (VC Rennaz) de quatre petites secondes. Au troisième rang on trouve Renata Bucher. Première valaisanne Lise Müller se classe cinquième, devant la Martigneraine Fanny Martinet la Fulliéraine d’adoption Myriam Saugy.

Descente sur neige: Morgins remet ça

Avec les flocons qui sont tombés fin novembre, les amateurs de VTT sur neige ont pu déjà entamer l’entraînement hivernal depuis quelques jours. Il leur reste encore un bon mois pour se préparer au Morgins Snowbike qui se déroulera le samedi 3 janvier 2009.
Au programme: 3 manches de descente sur neige, dont 1 départ en masse et 2 manches contre la montre individuelles, sur la piste éclairée de la Foilleuse. Le résultat des 3 manches désigne le vainqueur du jour. Prize money pour le vainqueur de chaque manche. Nombreux prix en produits locaux. Ouvert à toutes et à tous.
Inscription: www.snowbikemorgins.ch (favorise le placement sur la ligne de départ). Le jour de la course: samedi 3 janvier 09 au T-Bar, Morgins, de 12h00 à 14h00. Prix: CHF 42.-, comprenant les 3 manches chronométrées + les remontées mécaniques + la pasta-party d’après-course (accompagnants bienvenus, CHF 20.- pour la pasta-party).

Catégories: Femme (1 catégorie) / Enfant 1994-2009 / Homme 1969-1993 / Homme Master 1930-1968

Horaires:
Briefing au sommet de la Foilleuse à 14h45
Départ 1ère manche individuelle à 15h00 «surprise»
Départ 2ème manche en masse à 17h30
Départ 3ème manche individuelle à 19h00
Pasta-partie et résultats, restaurant sommet Foilleuse à 20h30
(accompagnants… encore bienvenus)

Davantage d’infos sur www.snowbikemorgins.ch et www.telemorgins.ch

Piste cyclable ou non?

Et un aménagement ridicule, un!
Et un aménagement ridicule, un!

Entre le pont de Branson, à Fully, et Martigny, une piste cyclable flambant neuve attend les cyclistes (lorsqu’ils ont compris comment la rejoindre car c’est un peu compliqué avec un giratoire, un passage piéton pour cycliste et les voitures partout).

Un peu plus loin, ça se gâte déjà. Nos autorités ont investi dans des panneaux « piste cyclable ». Mais elles devaient en avoir trop, de ces panneaux, et elle se sont senties obligées de rajouter des panneaux « fin de piste cyclable » avant le prochain panneau « piste cyclable »…

Vous suivez, non? Regardez la photo. Et puis c’est quand-même pas de ma faute si le service des route applique l’adage « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué« . Et plus cher.

Colère et rancune: vive le sport!

Lance Armstrong revient au cyclisme pro en 2009. Rien de nouveau, la nouvelle est connue depuis quelques temps. Mais aujourd’hui on en sait davantage sur ses motivations: la colère et la rancune, si l’on en croit le quotidien belge La Dernière Heure cité par Le Nouvelliste.

Déjà que j’ai du mal à expliquer à mes enfants qu’il ne faut pas forcément applaudir tout le monde sur les courses cyclistes – même les plus petites où il n’y a rien à gagner -, ça va être encore plus dur de leur inculquer les motifs de motivation suprêmes: la colère et la rancune. Pauvre type.

Automne pourri, ski réussi?

Aujourd’hui il a presque reneigé en plaine. Forcément, j’avais pris congé après 9 jours de boulot. Et comme depuis la mi-septembre je roule tellement souvent que je ne souviens plus d’une fois à l’autre quand c’était la dernière fois, j’étais bien décidé à m’aérer l’esprit et les cannes.
10 degrés, du vent, de la pluie… Eh bien faut croire que j’étais sacrément en manque pour un début novembre, car j’y suis allé. Et j’ai même aimé ça, en bike sur le coteau de Fully.

Évidemment, pour ce qui est du terrain, plus piégeux c’est difficile. Il y a trois choses qui glissent beaucoup en bike: les feuilles mouillées, les cailloux mouillés en sous-bois et les racines mouillées… Aujourd’hui, c’étaient les feuilles mouillées qui cachaient les racines et les pierres. Mais bon, ça développe l’équilibre, hein.

Et puis, la neige, j’aime ça quand même alors on ne va pas déprimer non plus. Pour la première fois, j’ai même fait l’ouverture de la saison au lac des Vaux, à Verbier. Et croyez-moi, si on peut avoir des conditions comme ça tout l’hiver, je ne vais pas faire beaucoup de vélo, même sur des cailloux mouillés.

Une petite vidéo de l’ouverture à Verbier, puisque j’ai joint l’utile (le boulot) à l’agréable en allant skier avec un de mes fils.

Mais oui mais oui, la saison est finie…

«Donne-moi ta main et prends la mienne la cloche a sonné, ça signifie la rue est a nous que la joie vienne mais oui, mais oui la saison est finie.» (Adapté de Joël Denis).
Enfin, c’est mon cas et cela fait bien longtemps que je n’avais pas aligné quinze courses sur une saison. Les enfants sont passés par là et les heures d’entraînement ne sont plus ce qu’elles étaient. Mais bon, cela ne m’a pas empêché de me faire quelques réflexions sur le VTT dans notre canton et ce qu’il est devenu.

Les parcours

Force est de constater que les parcours n’ont pas vraiment suivi l’évolution technologique des VTT et que peu d’entre eux s’y sont adaptés. Sous prétexte d’attirer les populaires, nombre de tracés (heureusement, il y a des exceptions, comme Torgon, Ayent ou Salquenen) ne proposent bientôt plus aucune difficulté technique aux coureurs. Pourtant, depuis dix ans les suspensions ont évolué, on roule aujourd’hui en XC avec des débattements qui faisaient rêver les descendeurs d’antan, les doubles suspendus fonctionnent à merveille et les tubeless proposent confort et traction pour tous. Alors pourquoi on continue à monter et descendre sur des routes forestières plutôt que de rouler sur du singletrail, du vrai? Ou pourquoi, même dans les courses en ville il n’y a plus d’escaliers à descendre alors qu’il y en avait plein voilà 15 ans. Quelqu’un peut m’expliquer ?

L’organisation des courses

Je suis peut-être devenu trouillard, mais les départs en masse me semblent toujours plus dangereux. Mettez 150 coureurs sur une ligne de départ avec un rétrécissement après quelques centaines de mètres déjà, comme à Chalais, et le carton est garanti. Cela n’a d’ailleurs pas manqué. Évidemment, avec les dix meilleurs de chaque catégorie qui veulent être en première ligne, ça fait du monde qui pousse. C’est sympa de mélanger tout le monde, mais puisqu’on classe les coureurs par catégorie, pour quoi ne pas les faire partir par catégorie aussi? La course n’en serait que plus claire pour tous, public compris.

Merci quand même !

Enfin voilà, les coureurs on rouspète volontiers et on rend la vie dure aux organisateurs sans qui on n’aurait même pas de quoi rouspéter du tout… Merci pour votre boulot.

Les «Mondiaux» 2011 à Champéry, yes!

l2_400x266.shkl.jpg Champéry accueillera ainsi les championnats du monde de mountain bike en 2011, a-t-on appris en cette semaine de Mondiaux sur route à Varèse. Une semaine où l’on a encore passé plus de temps à parler de l’affaire «puerto» et de dopage que de cyclisme. Une bonne nouvelle donc pour Champéry, les Portes du Soleil et le Valais.

La décision de l’Union cycliste internationale récompense les remontées mécaniques de Télé Champéry Les Crosets et Télé Morgins et le domaine des Portes du Soleil qui n’ont cessé, depuis quelques années, de miser sur le vélo de montagne.

L’idée de présenter une candidature est née à la suite du week-end de Coupe du monde – cross-country, descente et four-cross – organisé à Champéry en juin 2007. «Mais le véritable début de l’aventure date de 2003, précise Stéphane Coutaz président du comité d’organisation. La société des remontées mécaniques de Champéry-Les Crosets a alors décidé de jouer la carte du VTT. Avec, comme objectif final, la volonté de pouvoir organiser un jour les championnats du monde sur le domaine du BikePark.ch.»

On sait déjà que les épreuves se dérouleront toutes au Grand-Paradis, comme ce fut le cas en juin 2007. L’année prochaine, Champéry accueillera une épreuve de Coupe du monde de cross-country alors qu’en 2010 une répétition générale avec les trois disciplines est d’ores et déjà prévue.

Ne reste qu’à espérer que les autorités touristiques régionale et nationales, de même que les médias apprécient et soutiennent à sa juste valeur cette organisation. Ce qui n’a pas toujours été le cas jusqu’à présent.

Le vélo ça calme vous dites?

Je travaille pour un quotidien suisse, Le Nouvelliste. On nous demande de temps à autre d’écrire un billet d’humeur pour la dernière page. Après la liste des morts et la météo, c’est la rubrique la plus lue du journal. Alors on s’applique, on se creuse la tête pour trouver l’idée qui tue, la chute qui fera sourire. Et puis, il faut dire que c’est quand-même plus facile d’écrire un bonne humeur quand on est de mauvaise (je me comprends, mais en résumé c’est plus facile de gueuler que d’écrire un texte sensible et poétique qui fera tout de même sourire les gens).

L’avantage, quand on fait du vélo, c’est qu’il suffit d’enfourcher sa bécane de route pour trouver des idées. Des abrutis en auto c’est pas ce qui manque et si on veut bien s’énerver, il n’y a qu’à chercher les endroits critiques. Et ça ne rate jamais: la bonne femme qui s’engage dans le giratoire alors que vous avez vu qu’elle vous a vu, le camion qui vous tasse dans le gravier au passage à niveau, le débile qui vous double avant d’obliquer à droite dix mètres plus loin. Sans parler de l’inconscient qui vous double alors que vous aviez bien indiqué vouloir obliquer à gauche et que vous aviez commencé… Autant d’exemples vécus.

Alors voilà. Il arrive que je parte rouler pour me calmer, me détendre. Mais que je revienne encore plus énervé. La bonne nouvelle pour le boulot c’est que grâce à ma mauvaise humeur, j’en tiens souvent une bonne.

Plus rien à vendre… pour l'instant


Je voulais faire de l’ordre dans ma cave, c’est bon. Mes vieilles bécanes ne l’encombrent plus et je n’ai plus de vélo à vendre… pour l’instant. Dès la fin de saison, début octobre, mon Specialized Stumpjumper Marathon carbon (modèle 2008) sera mis en vente. Son prix catalogue est de 6800.- CHF. Il sera entièrement vérifié et les pièces usées remplacées. Prix de vente: 4200.- CHF, à discuter.

Infos au +41 79 605 99 33, ou par mail: joke(at)faiss.com

Trop fort, mais surtout trop con

Selon l’agence italienne Ansa, qui a dévoilé mardi 5 août l’information, confirmée quelques instants plus tard par la fédération italienne, Emanuele Sella (CSF) a été contrôlé positif à l’EPO le 23 juillet lors d’un contrôle «hors compétition, inopiné et ciblé». Des traces de CERA, un dérivé de l’EPO avec un effet retard, auraient en fait été trouvées dans l’organisme du coureur italien, vainqueur cette année de trois étapes sur le Giro, et sixième du classement général à l’issue de l’épreuve.

L’article complet est à lire sur le site de L’Equipe

Décidément, il y en a toujours qui n’ont rien compris. Et comme disait David Millar (!) cet été encore: «Si quelque chose semble incroyable, c’est que ce n’est pas vrai…»

Sauser ou Paulissen?

Roel Paulissen est devenu champion du monde du marathon en mountainbike, le samedi 5 juillet à Niederdorf (Villabassa) en Italie au terme des 119,9 km du parcours. Il s’est imposé suite à un sprint houleux (?) avec Christoph Sauser. Ce dernier a passé la ligne en premier mais avait accroché (?) Paulissen durant le sprint et les deux coureurs étaient tombés. Après l’arrivée, l’UCI a déclaré le Belge vainqueur devant Sauser et le Suisse Urs Huber qui est distancé de cinq bonnes minutes.

Pas évident de dire qui est en tort au vu de cette vidéo. Au début, le sprint me semblait tout à fait correct. Au ralenti, on dirait bien que Sauser se laisse tomber sur Paulissen…

Ayent, ça c'est du bike!

Entre Ayent et Anzère, il y une célèbre course de côte automobile. Mais il y a aussi une course de VTT, moins célèbre mais qui mérite de le devenir. Cela faisait longtemps que je n’avais pas découvert une course de VTT, du vrai, dans notre canton. Depuis l’année passée à La Souste. Les parcours trop techniques font peur aux coureurs, aux populaires, craignent les organisateurs. L’affluence à Ayent semble prouver le contraire. Il y avait peut-être même un peu trop de goudron, pourtant. Mais à la montée, alors on pardonne, surtout si c’est pour aller chercher les magnifiques « singles » sur lesquels nous avons roulé. Ce serait sympa si les traceurs d’autres courses pouvaient s’en inspirer. Juste un peu.